Dès qu’on évoque le festival Tango Swing et Brettelles, les avis sont partagés parce que les nostalgiques ont toujours en mémoire ces chapiteaux et ces soirées musicales endiablées, l’ambiance festive dans les rues de Montceau-les-Mines alors qu’aujourd’hui, le TSB a pris une voie moins ronflante. « Il n’y aura pas de chapiteau en 2019. C’est un choix raisonnable, raisonné et réfléchi » indique en substance Marie-Claude Jarrot alors qu’elle accueille à l’Embarcadère celles et ceux qui ont oeuvré au festival 2018 ainsi que les partenaires, notamment les communes qui ont accueilli un spectacle.
Pas de chapiteau à cause du coût. « Je préfère mettre l’argent dans les quartiers là où se trouve l’ADN du TSB, un festival populaire. C’est la culture qui va dans les quartiers » rappelle-t-elle. « Evidemment si j’avais 600 000 € voire un million d’euros ! Ou alors trouvez-moi un mécène ».
Cette réception a aussi été l’occasion de tirer un bilan de l’édition 2018 avec le chiffre avancé par madame de maire « 9000 spectateurs », plus 2000 par rapport à 2017. Sept communes ont participé, cinquante-trois prestations proposés pour quarante-quatre spectacles, une foire aux grattons au grand succès et la gratuité des concerts dans les bars, les quartiers « alors que les subventions baissent. Mais j’espère qu’on va s’en sortir ».
De constater aussi que le public se déplace « quand c’est gratuit mais c’est plus compliqué » quand ça ne l’est pas.
Cela dit, le TSB est toujours debout même si l’approche est désormais différente. « Il fait toujours rayonner Montceau-les-Mines et va à la rencontre des habitants » souligne Marie-Claude Jarrot.
Quant aux nostalgiques des TSB d’antan, ils le resteront au moins en 2019.
J.B.
sur les photos je ne vois aucuns élu (e) de l’opposition municipale peut ètre ne se sentent t’il pas concerné(e)s