La problématique de l’eau est présente partout. Trop d’eau, pas assez, trop ici, pas assez là. « Aujourd’hui, nous sommes dans le feu de l’action » déclare Philippe Rouballey, créateur et dirigeant de Symbiose Technologies située sur la zone Sainte Elisabeth de Montceau-les-Mines.
Devant lui, Yves Séguy, préfet de Saône-et-Loire, Louis Margueritte, député, David Marti, président de la CUCM ou encore Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines.
Cette entreprise, ils la connaissent et savent combien elle compte dans le traitement des liquides et, surtout, sa capacité à intervenir aux quatre coins du monde. Ces « façonneur d’or bleu » de Symbiose Technologies sont de véritables sorciers. L’eau, élément si précieux, ils en prennent soin, mieux, ils la préservent grâce à différents procédés comme des points d’eau-autonome anti-sécheresse, des stations d’épuration temporaires, l’installation de containers de bases de vies ou encore un bloc-sanitaire spécialement imaginé pour ceux qui travaillent sous terre sur le chantier du tunnel Lyon – Turin. Une demande, une solution avec la Popobox qui permet désormais d’accueillir des femmes dans les galeries souterraines. Personne n’y avait penser auparavant.
Et la demande ne fait que croître dans tous les domaines mais à Symbiose Technologies, on a le plus souvent la tête dans le guidon, « alors la croissance ne pourra pas se faire en interne d’où l’urgence de créer un cluster de l’eau pour avancer ».
L’idée serait donc de concentrer des entreprises sur la zone Sainte Elisabeth, « nous avons des parcelles disponibles » annonce Philippe Rouballay. Il explique : « Pour nos eurotanks (citerne en tôles galvanisées), les tôles sont produites à Agen et traitées au Portugal. C’est un problème ».
Un cluster de l’eau sur l’idée du mecateamcluster ferroviaire, c’est donc la philosophie, y compris en intégrant la formation sur l’eau. D’ores et déjà, le patron de Symbiose technologie peut compter sur l’appui de l’Etat et de la CUCM par le biais d’Ecosphère qui apporte son soutien aux entreprises du territoire.
« Nous allons établir un texte fondateur sur ce cluster de l’eau » avance le patron. « J’ai déjà une dizaine de membres de la région intéressés pour constituer le tissu ».
Symbiose Technologies référencée auprès de 21 acteurs de l’ONU, présente aujourd’hui au Pérou, en Côte d’Ivoire et bientôt en Algérie, sur 132 site en France, a donc besoin d’évoluer sans perdre une seule goutte d’eau. C’est vital.
J.B.
Nous ne pouvons que souhaiter pleine réussite à ce projet et à ce chef d’entreprise, entreprenant.
Lectrices, lecteurs, électrices, électeurs, face à des élus toujours prompts à s’attribuer des mérites imaginaires, il ne faudra jamais oublier que ceux-ci ne sont en aucune manière à l’origine de cette initiative.
Attention qu ‘une bonne idée devienne pas une » usine à gaz »………!!!!!