Une centaine de manifestants seulement à l’appel de 6 organisations syndicales ce jeudi après-midi 14 Juin, journée d’action nationale.
Sur le perron de l’hôtel de ville les discours succèdent aux discours qui véhiculent les revendications habituelles sur le retrait de la CSG, fin du gel des retraites, pensions de réversion menacées, etc.
Sur le fond tous les gens présents interrogés sont d’accord sur les revendications, d’accord sur le fait qu’il faut lutter contre les textes actuels et les textes à venir, d’accord aussi pour constater que les manifestations comportent toujours les mêmes et que cela n’entraîne pas le peuple du Bassin minier.
Dans leurs remarques, beaucoup de vieux militants laissent poindre leur désolation du manque de mobilisation des retraités. Ils constatent que cela est vrai aussi pour d’autres causes. Ils ne reconnaissent plus leur Bassin minier si prompt à la lutte de leur temps.
Dans les discours, Mme le maire est mise en cause car elle aurait protesté contre le fait que les manifestations se passent toujours devant la mairie. On l’a vu apparaître un moment sur le perron, mais comme visiblement personne n’avait envie de débattre avec elle du sujet, elle est remontée poursuivre son travail dans son bureau.
Malgré une assemblée un peu clairsemée, il a été décidé, après les discours, de faire quand même le tour de ville habituel. Certains en ont profité pour quitter le cortège au premier carrefour.
Même parmi les non manifestants, les passants, il y a de l’étonnement mêlé d’incompréhension… « Comment ça se fait, si peu de présents ? » Interrogés sur leur non-participation, il est vrai qu’ils ont tous des excuses… sans doute valables.
Gilles DESNOIX
100 papys pro Mélenchon qui n’ont que Marx et Marianne comme lectures. Croyez-vous vraiment que cela soit anormal que personne ne veuille s’y associer ? Qu’ils aillent manifester devant la maison de la suppléante du député, ça nous fera du bien, nous commerçants !