La culture jouit d’une belle harmonie des mots, elle est à la fois sublimée et décriée mais ne laisse jamais indifférente. La culture, c’est comme les épinards à l’école, on n’aime pas du premier coup. Comme le goût, elle suscite la curiosité, des sensations qu’il faut aller chercher.
A Montceau-les-Mines, madame le maire s’est attelée à présenter la saison culturelle 2023/2024 avec des mots qui sonnent à la volée pour s’engager et répondre à une « culture populaire, exigeante, qui a du sens, qui bouscule et interpelle ».
La culture est un aphorisme qui engendre des fou-rires, des émotions et des frissons. « Elle doit faire comprendre, si besoin était, « qu’il existe une alternative militante aux réseaux sociaux et autres jeux sur la tablette » annote Marie-Claude Jarrot.
Mener à bien cette mission culturelle demande un engagement des équipes à l’Embarcadère, aux Ateliers du Jour qui mettent leur savoir-faire et leur intelligence au services des artistes et du public. « Ces hommes et ces femmes sont des passionnés par leur travail, parfois aussi, ils ne comptent pas leurs heures parce qu’ils affectionnent leurs missions », souligne le maire.
La saison 2023/2024 a justement pour mission de favoriser l’émergence des artistes, les révéler aux yeux du plus grand nombre. C’est le cas avec le Tremplin Jeunes Talents, proposer un programme électrique et éclectique et sûrement pas « pour répondre à un cahier des charges susceptibles de faire râler quelques rustiques polémiques mais parce qu’ici, nous respectons les publics, les artistes, les mots, la peinture, la culture urbaine, les cultures partagées et le partage des culture » avance Marie-Claude Jarrot.
« Je suis une militante de la culture. Montceau est une militante de la culture », ajoute-t-elle.
L’offre culturelle montcellienne doit jongler entre l’ado qui recherche des sons qui déchirent, à l’amateur de danse comme à celui qui ne supporte pas un tutu, celui qui préfère la foire aux grattons plutôt qu’Arthur H ou encore « ce couple qui va voir Gérard Jugnot sur la scène de l’Embarcadère et regardera pour le 52e fois, Les Bronzés font du ski » imagine le maire.
La culture, c’est aussi la caresse d’un pinceau sur une toile ou le coup de poing d’une revue de presse satirique. Tout simplement, explique Marie-Claude Jarrot, « la culture n’aurait surtout pas de sens sans vous. Elle ne peut exister sans vous, qu’elle puisse être un signe extérieur d’une extravagance joyeuse, d’une optimiste frénésie et d’une souriante légèreté ».
Sur le grand écran de l’Embarcadère qui jouera aussi le rôle de salle de cinéma, les spectacles de la saison 2023/2024 défilent devant les yeux du public. « C’est plutôt bien » clame un groupe de personnes. Premier bon point.
J.B.
https://www.embarcadere-montceau.fr/saison-culturelle-23-24/
Peut-être que si on avait une forte personnalité à la tête de l’embarcadère, avec un carnet d’adresses de qualité afin que le maire soit moins en première ligne , celà se passerait mieux . Mme Jarrot est trop présente donc dès le départ 50 % de la population trouve que c’est nul, sans même regarder ce qui se fait . Laissons les spécialistes s’occuper de leur spécialité. Un maire ne peut pas être bô en tout .
Bien d’accord avec Louis passeur, il manque une personne compétente à la programmation des spectacles. Cela fait des années que je ne vais plus à l’Embarcadère, très peu de spectacles m’intéressent, c’est bien dommage