Montceau – Quartier du Plessis : le grand rafraîchissement est en route

Ce n’est pas la première fois que madame le maire de Montceau-les-Mines et le président de la CUCM se donnent rendez-vous au quartier du Plessis. En 2019, son aménagement avait été évoqué, on parlait de vitesse excessive aussi, puis en 2020. Bref, les travaux d’aménagements de l’entrée du quartier du Plessis ont longtemps été dans les tuyaux. Cette fois-ci, terminées les tergiversations, place à l’action.

Les travaux ont débuté le 12 mai dernier et se dérouleront sur sept mois.

La visite de David Marti, président de la CUCM, accompagné de Evelyne Couillerot, vice-présidente en charge de  l’aménagement de l’espace public en présence de Marie-Claude Jarrot, a permis de mieux comprendre la nature des travaux engagés sur ce quartier prioritaire de la ville. Un projet d’aménagement piloté par la communauté urbaine en étroite collaboration avec ses partenaires dont l’objectif est de valoriser l’image et la qualité de vie du quartier en repensant une emprise de 17 400 m2.

Auparavant, a rappelé madame le maire, « l’OPAC a détruit le bâtiment K qui a ouvert le quartier ». Là encore, tout a été pensé en concertation avec les habitants après une enquête de terrain et une réunion publique. Dans cette logique et la volonté de repenser l’espace public, le secteur réaménagé va limiter la place des voitures _ il reste 396 places de parking, « c’est plus d’une place par appartement » indiquait Evelyne Couillerot _ , favoriser les piétons, les cyclistes et les espaces de convivialité.

Ce quartier du Plessis a retrouver son esprit de lien social et d’attractivité grâce à ce parc urbain. Les 50 arbres sont conservés, 80 autres seront plantés pas avant l’automne. Une végétalisation qui aujourd’hui s’avère obligatoire pour lutter les canicules. « En 2050, nous atteindrons les 50 degrés. L’avenir pour vivre dans de bonnes conditions est dans les villes moyennes qui installent des parcs urbains comme ici à Montceau, au Creusot ou à Sanvignes » signalait David Marti. « Nous devons organiser des mobilités qui se surchauffe pas » lui emboîtait le pas, Marie-Claude Jarrot. L’enjeu est donc d’importance.

Sur la première tranche en travaux, les habitants et les enfants bénéficieront d’un théâtre de verdure avec des gradins, d’une aire de jeux avec en plus des balançoires, un tourniquet et un toboggan. Le tout a été pensé dans une démarche de transition écologique avec notamment la gestion des eaux pluviales via un succession de bassins de rétention. Des bassins qui interrogent notamment les parents. « Mais nos enfants pourraient se noyer ! »

Tout a été prévu. En cas de très fortes pluies, vraiment très fortes, l’eau ne doit pas rester plus de quatre jours. Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir sachant aussi que le sol est désimperméabilisé et les espaces seront arborés. « Cette gestion alternative de l’eau pluviale est une obligation, sans quoi nous n’aurions pas eu les financements » rapportait Evelyne Couillerot.

 

 

J.B.

 

 

Financement 

Ce projet porté par la CUCM s’élève à 1.8 M € TTC. Il bénéficie du soutien financier de la Région via le dispositif Territoire en action pour 500 000 € et de l’Europe avec le FEDER pour 700 000 €. Des travaux subventionnés à 80% ce qui devient extrêmement rare.

 

Les travaux

Ils ont donc débuté le 12 mai et s’entendront jusqu’à début août avant de réaménager le parking de la rue de Gourdon pour s’achever avant la rentrée scolaire, notamment du lycée Parriat, juste à proximité. Puis à partir du 25 août, démarreront ceux du parvis du Trait d’Union et la voirie début octobre. Les aménagements seront achevés fin novembre.

 

 

 

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