membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
«Sécurité globale» : mobilisation générale – Samedi 30 janvier
Pour le Parti communiste français, la sécurité est un droit fondamental et l’une des conditions essentielles de l’exercice des libertés individuelles et collectives. Ce droit est indissociable de la réalisation d’une République sociale et démocratique.
Contre la loi de Sécurité Globale et tous les textes liberticides. Des manifestations se tiendront partout en France ce même jour pour le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information.
Le PCF demande, en particulier, le retrait de l’article 24 qui menace directement la liberté d’information et de communication pour lutter contre les violences policières. La protection des policiers et des gendarmes est une absolue nécessité. Ils accomplissent des missions essentielles pour la protection des biens et des personnes. Nos parlementaires ne cessent de demander un renforcement en termes de recrutement, de formation, de matériels, pour permettre aux forces intérieures de sécurité publique d’accomplir leur travail dans de meilleures conditions.
Le PCF soutient les mobilisations des associations et des syndicats, en très grand nombre, qui dénoncent à la fois l’article 24 et d’autres dispositions ce texte qui, une nouvelle fois, cible le droit constitutionnel de manifester et de participer en toute tranquillité à des mouvements sociaux.
Le PCF dénonce aussi la volonté de la majorité de privatiser la sécurité de nos concitoyens. Plus que jamais, dans un contexte de menaces terroristes, de crise sanitaire inédite, de crise sociale aggravée, l’État de droit doit être conforté. En la matière, cette proposition de loi franchit une nouvelle étape dans une gestion autoritaire et ouverte au privé. Avec la proposition d’un élargissement des missions des polices municipales et des entreprises privées de sécurité, au nom d’un « continuum de sécurité », ce texte encourage un désengagement de l’État sur ses missions régaliennes de sécurité sur l’ensemble du territoire de la République. Si des coopérations en matière de sécurité avec différents acteurs sont nécessaires, elles doivent se faire dans un cadre strictement limité et encadré, sous le contrôle de l’Etat qui doit conserver un rôle essentiel.
Alors que l’opposition au projet dit de « Sécurité globale » trouve un très large écho dans le pays et que les insupportables violences policières provoquent une lame de fond d’indignation et de colère, le président de la République et le gouvernement, confrontés à une véritable crise politique, ne peuvent se contenter de déclarations. Aujourd’hui, seul le retrait pur et simple du texte dit de « Sécurité globale » est en mesure de répondre à la situation et à un climat particulièrement préoccupant et dangereux.
En lien avec les syndicats, partis politiques, associations, nous appelons à participer au rassemblement devant la Mairie de Montceau-les-Mines :
Samedi 30 janvier à 10h