Montceau – Pâques et chocolat, ils sont indissociables et rien ne cloche

 

Fondre de plaisir. Cette expression colle parfaitement à la période de Pâques pour celles et ceux dont le péché mignon est la gourmandise. Les oeufs de Pâques en chocolat régalent petits et grands.

Manger des oeufs remonte à une légende ancestrale d’au moins 5000 ans, époque où les Perses symbolisaient la renaissance au printemps. Avec ls chrétiens, on commémore la résurrection du Christ qui marque la fin du carême et donc de 40 jours de privation, période pendant laquelle il était interdit de manger des oeufs. « C’est vraiment trop injuste » se lamentait Calimero.

Mais pourquoi des oeufs en chocolat ? Il n’y a pas de véritable réponse si ce n’est qu’au 18e siècle, ce n’est donc pas si vieux, des petits malins ont eu l’idée de recouvrir les oeufs de chocolat. Aujourd’hui, ils sont tout en chocolat pour le plus grand bonheur des gourmets.

C’est l’époque où les pâtissiers font leur beurre. « C’est même multiplié par 10 par rapport à Noël » signifie Charles Gros, installé au centre-ville de Montceau, rue de la République même s’il reconnaît qu’aujourd’hui, la conjoncture est difficile. Le prix du chocolat à exploser. « Nous sommes à 98 € le kilo du chocolat travaillé » dit-il. Sans vilain jeu de mots, c’est la poule aux oeufs d’or. Trop tard, c’est dit !

C’est le prix à payer pour du chocolat d’exception, celui d’un artisan chocolatier. Mais Charles Gros le concède, « nous faisons attention, nous sommes à Montceau-les-Mines, pas à Dijon. Nous essayons de maintenir les prix » dit-il alors qu’une grand-mère vient faire sa provision pour ses petits-enfants. « C’est le plaisir d’offrir » argumente-t-elle.

Etonnamment, cette année, il se vend moins d’oeufs en chocolat. Les poissons et les poules ont davantage la cote. Ne cherchez pas, il n’y a rien à comprendre, rien ne cloche. Il est vrai que Charles Gros aime proposer des figurines qui plaisent à la clientèle. Les têtes de Mignon comme son prédécesseur, Alain Jeannot, les lapins crétins ou des coccinelles. « A Pâques, de toute manière, c’est la fête du chocolat » rappelle le pâtissier.

Dans sa boutique, bien en vue des clients, il a conservé cette phrase : une vie sans chocolat est une vie à laquelle il manque l’essentiel. Le chocolat, « c’est vendre du plaisir » souligne Charles Gros.

Pour Pâques, il a même créé un entremet du nom de Maya. « C’est un biscuit à la noix, une mousse de miel qui provient d’un apiculteur de Poisson avec un insert de poire » explique-t-il. Maya l’abeille, bref, tout le monde aura compris.

L’important en somme, c’est de se faire plaisir sans dépenser une fortune. Et chez un artisan, c’est forcément bon même très bon.

 

Jean Bernard

 

 

Un commentaire :

  1. Félicitations à Meur GROS,
    Très bons chocolats, délicieux gâteaux, sans oublier un petit Coucou à l’équipe de pâtisserie…Bravo… Bisous.

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