Montceau – Nouveau cinéma, « le mensonge » de Laurent Selvez; l’ancien, la ville achète

 

La Roche-sur-Yon, préfecture du département de la Vendée. Quel rapport avec Montceau-les-Mines ? Le cinéma. Déjà parce qu’au conseil municipal de Montceau, a été présenté le nouveau plan de financement entre la ville et la société des cinéma LCM (le porteur du projet du Capitole devant l’Embarcadère dont les travaux ont débuté), acter les nouveaux montants de subvention et les nouvelles modalités d’attribution (voir ci-dessous); et les élucubrations sur Facebook de Laurent Selvez.

 

Quand bien même Laurent Selvez (La gauche unie) a estimé que le choix de l’emplacement pénalise le centre-ville, que le projet a été trop tardif, qu’il est financé considérablement par de l’argent public pour un privé, « il faut passer à l’acte, nous avons trop attendu ».

Eric Commeau (Energies Citoyennes) allait dans le sens de son collègue, ajoutant, « le montage financier va rester dans les annales » avant de poser la question à madame le maire: « Savez vous si monsieur Faure (le porteur des projets à Montceau et au Creusot), a obtenu ses deux prêts bancaires ? »

Lilian Noirot qui désormais soutient la majorité, y est allé de petite réflexion à l’adresse de Laurent Selvez. « Pendant votre gestion (quand l’élu socialiste était dans la majorité), vous nous avez roulé dans la farine, aujourd’hui le cinéma arrive ».

Même Lionel Duparay, de plus ne plus offensif à l’égard de Laurent Selvez, ne parvenait à comprendre sa gymnastique intellectuelle. « Vous vouliez basculer le centre-ville aux Equipages. Et où pensiez vous mettre le cinéma ? Aux Equipages avec un montage financier privé mais qui n’a jamais été mis en oeuvre par madame Davoine (qui possédait le cinéma Les Plessis) ».

Pour financer Le Capitole, « nous avons besoin d’un financement de ce type pas comme pour Megarama » intervenait alors Marie-Claude Jarrot. « L’argent public ne dépasse pas les 70% autorisés pour financer un complexe de 4/5 salles. D’ailleurs la région Bourgogne – Franche-Comté accompagne ces projets. Quant à monsieur Faure, son montage financier est bouclé ».

Il manquait néanmoins une petite pointe d’humour à ce conseil municipal. Elle est arrivée avec madame le maire « pour rétablir la vérité ». D’abord sur les prétendus 73.6% d’argent public annoncés par Laurent Selvez sur sa page Facebook. « C’est faux et c’est le premier mensonge ».

Arrivait l’épisode La Roche-sur-Yon que Laurent Selvez citait en exemple, toujours sur Facebook dont voici un passage :

 

 

« Or à la Roche-Sur-Yon, il y a deux cinémas, l’un avec 9 salles, l’autre avec 4 salles, soit 13 salles au total; ça s’appelle un mensonge, une manipulation. Vous avez voulu affaiblir Montceau avec la Roche-sur-Yon. Alors je vous invite à une séance à la Roche-sur-Yon pour le mercredi 9 octobre ». Madame le maire lui avait préparé une invitation.

Laurent Selvez demeurait bouche bée.

 

De cinéma, il en sera de nouveau question un peu plus tard au conseil municipal avec celui qui s’appelait Les Plessis. Les murs ont été vendus par madame Davoine à la société BMC Montceau-Creuzot qui pensait exploiter un cinéma qui n’avait plus sa licence d’exploitation. Finement joué !

La société BMC est donc propriétaire d’un tènement qui n’a aucune vocation immédiate, sauf  le revendre. Dans un premier temps, c’est la  Société d’Economie Mixte Locale qui devait l’acheter comme voté au conseil du 22 mai dernier. Or, la ville de Montceau souhaite désormais acquérir le tènement en son nom propre, il était donc nécessaire de retirer la délibération votée en mai car ladite mention ne rendait pas possible l’acquisition en directe par la ville.
« Quel est le projet sur ce bâtiment ? » interrogeait Laurent Selvez. « Je ne comprends pas la démarche » poursuivait-il

« C’est le même cas de figure qu’avec la friche Loison (1). Si nous ne résorbons pas cette friche (Les Plessis), les investisseurs privés ne pourront pas le faire » indiquait Marie-Claude Jarrot. De quoi relancer Eric Commeau. « Si nous pouvions avoir un peu plus d’explications ? Ce n’est plus la SEM qui va acquérir mais la ville. Nous vous faisons confiance mais jusqu’à une certaine limite. L’objectif, nous le partageons mais comment y arriver. Nous nous abstiendrons ». Isabelle Louis et Martine Boguet feront de même. Pas Laurent Selvez.

Cet achat par la ville se monte au prix de 210 000 € net vendeur, plus les 8 000 € de frais d’agence et les frais d’acte.

 

J.B.

 

(1) Madame le maire est revenue sur le projet Loison qui n’a toujours pas pris son envol ni la pose de la moindre pierre. « Avec le préfet, la CUCM et Coop Habitat, nous allons recapitaliser le projet pour vendre les logements. La réunion est prévue le 6 novembre ».

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