À l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, jusqu’au 22 novembre 2025, l’exposition signée Mireille Kazmine et ses élèves nous entraîne dans un univers où le noir et le blanc deviennent les langages d’une même émotion. Ensemble, ils ont conçu une œuvre collective d’une grande cohérence artistique, un parcours sensible où chaque toile, chaque contraste, semble murmurer une histoire.
Ici, point de couleurs éclatantes. Tout repose sur la puissance du clair-obscur. Le noir y impose sa profondeur, le blanc s’y faufile comme une respiration, une ouverture. Ce dialogue permanent entre ombre et lumière révèle une poésie silencieuse, celle des lieux imaginés, des espaces oubliés, que l’œil de Kazmine et la sensibilité de ses élèves ont su réinventer.
L’exposition, d’une élégance certaine, invite à regarder autrement. À percevoir la beauté dans la nuance, à ressentir l’intensité du simple. On y avance comme dans un songe, porté par le rythme des contrastes. Le visiteur découvre alors que, dans l’absence de couleur, se cachent toutes les lumières du monde.
Lors du vernissage, plusieurs élèves ont lu des textes écrits pour accompagner cette déambulation visuelle. Des mots déposés avec la même délicatesse que leurs pinceaux, faisant écho aux toiles et à leur musique intérieure. Une expérience à la fois visuelle et sonore, où le silence devient complice de l’œuvre.
Avec cette exposition collective, Mireille Kazmine et ses élèves signent une véritable célébration du regard. Leur travail est à la fois rigoureux et profondément sensible.
