Les gens du voyage installés sur la place André Malraux doivent y rester huit à dix jours. Ils attendent avec impatience l’ouverture de l’aire à Ecuisses.
Il leur tardait de quitter Limoges. « D’habitude nous partons sur les routes beaucoup plus tôt » explique un des membres de la famille Flores. « Nous sommes tous de la même famille ». Une grande famille à en juger le nombre de caravanes qui a élu domicile sur la place André Malraux depuis dimanche soir au grand désespoir de madame le maire.
Malgré un ciel très menaçant, les hommes préparent le barbecue. Ce lundi, comme tout à chacun, ils sont allés faire leurs courses au supermarché. Mais qui sont-ils ces gens du voyage qui envahissent un terrain sans prévenir?
Ils sont d’origine gitan espagnol, « mais sédentaires et nés en France » s’empresse de préciser l’un des membres de la famille. L’hiver, ils le passent à Limoges et dès le retour des beaux jours, ils reprennent la route. Et chaque année, ils s’arrêtent à Montceau-les-Mines où, disent-ils « nous sommes très bien accueillis ». « La police municipale est très gentille avec nous ».
Avant même de poser la question, ils évoquent eux-mêmes l’aire de grand passage qui doit ouvrir en juillet à Ecuisses. « Cela fait des années que nous demandons un endroit pour nous accueillir. Si le terrain à Ecuisses avait été prêt, nous y serions allés ».
A Montceau, en attendant l’arrivée des responsables ou pasteurs évangéliques qui décideront de la prochaine étape, les hommes de la famille Flores travaillent. « Nous faisons du nettoyage, de l’élagage, du traitement de façade, de toiture, terrasse. Il faut bien bosser… »
Leur séjour sur la place Malraux ne devrait pas excéder huit à dix jours pendant lesquels ils ont accès à l’eau et à l’électricité monnayant finance. « Nous aurons même une benne pour nos déchets ».
Evidemment, quarante caravanes qui arrivent d’un seul coup, c’est beaucoup d’un coup. Et de la viande pour le barbecue, forcément, il a fallu aussi un certaine quantité.
Jean Bernard
À Nice les saisies de véhicules ont lieu ça a calmé le peuple gitan. On donne des amendes aux français qui roulent à 56km/h en ville par inattention. C’est répréhensible car dangereux face à des piétons. Mais on fait des sourires à ces délinquants. L’autorité municipale est décrisibilisée.