Montceau-les-Mines fait la chasse aux friches industrielles, c’est l’une des grandes batailles du maire, Marie-Claude Jarrot. Après la démolition de l’ancienne usine de pantoufles Loison qui verra sortir de terre deux immeubles et des maisons individuelles, après Lucy et son ancien site minier où se construit un parc photovoltaïque, c’est au tour des anciennes serres Lamborot, rue Barbes, de changer de destination avec un programme immobilier de l’OPAC qui cadre parfaitement avec la politique de la ville « et la nôtre » souligne son président Lionel Duparay. Démolir et construire.
Sur 7151 m2 de terrain situés entre la rue Barbès et la manufacture Perrin, une grande cheminée de brique, notamment, témoigne encore de l’activité horticole qui a vu le jour en 1895. « L’hiver nous devions chauffer les serres à 22 degrés, d’abord avec du charbon, ensuite au gaz. Nous avions la plus grosse chaudière du département », se souvient Bernard Thibauldier, le dernier patron des lieux.
A la fin du 19e siècle, « c’était la campagne dans le quartier Beaubernard » rappelle-t-il. Les serres ont définitivement fermé leurs portes en 2006/2007, « je ne me souviens plus très bien » dit-il.
Un travail trop harassant, trop difficile
Quatre générations ont donc travaillé sur ce site. « Nous étions grossistes. Nous alimentions des établissements comme Jardiland dans un rayon de 300 kilomètres. « Nous ne vendions qu’aux professionnels. Moi je m’occupais de la production et mon épouse _ née Lamborot _ de la commercialisation et de l’exportation » précise Bernard Thibauldier. « Nous avons eu jusqu’à 25 salariés à Montceau, sans compter notre site à Saint-Vallier ».
Mais le travail est harassant, épuisant, fatiguant, « jamais de samedi, jamais de dimanche, jamais de vacances, c’était un métier trop difficile. D’ailleurs tous les grossistes comme nous ont disparu de la région » décrit-il et « nos enfants n’ont pas souhaité poursuivre l’activité ». Les serres Lamborot se sont fanées.
Un tel emplacement à Montceau-les-Mines a très vite suscité l’intérêt de promoteurs immobiliers. « Nous avons bien eu une dizaine d’investisseurs mais jamais les projets n’ont vu le jour. Dans ces années-là, la municipalité n’a pas été très coopérative tout comme l’architecte des bâtiments de France. Le maire actuel nous a bien aidés » témoigne Bernard Thibauldier.
Après le permis de démolir, l’OPAC a déposé un permis de construire, en cours d’instruction » indique Lionel Duparay. Sont donc prévus 44 logements répartis sur 3 bâtiment (R+2). ‘ »Ce sera de la location ». La construction devrait démarrer au début de cet l’automne et les travaux s’achever fin 2023.
Jean Bernard
Montceau fait la chasse aux friches !!! Quand je vois toutes les maisons vident, à l abandon, herbes hautes qui appartiennent à la société Habellis, je me demande à quand cela va t il changer ? Oui c est un bailleur privé, mais pourquoi laisser des maisons à l abandon, quand celles ci pourraient faire le bonheur, une fois rénovées, de certaines personne? Avec toutes ces citées à l abandon ce n est plus : Montceau les mines, mais : Montceau la ruine !!!!!
Vous pouvez toujours investir et mettre en pratique votre excellent idée. La région manque d’entrepreneurs.
N’avait-il pas été question , il y a plusieurs années , d’ouvrir une rue prolongeant la rue de Joncy jusqu’à la rue Barbès , c à d , une voie d’accès directe de la rue de l’Hospice ( et de lEHPAD Ste Marie ) à la rue Barbès , en traversant la friche Lamborot ? Cet éventuel projet a-t-il été abandonné et pour quelles raisons ?
Et pourquoi pas une coulée verte pour oxygéner ce secteur résidentiel proche du centre ville , bordée d’une piste cyclable , inappropriée à l’avenue Roger Salengro qui ne peut être élargie ?
À Entrepreneur : pour investir, il est nécessaire d’avoir les reins solides pour supporter les pertes ce qu’un simple individu qui a une marge de manoeuvre limitée ne peut pas, un regroupement d’individus en une entreprise ou une association ou une coopérative est plus pérenne mais entre forcément en concurrence qui ne se laissera pas faire. C’est Gaël Giraud qui nous explique comment circule l’argent dans le monde, via les Banques centrales, les taux d’intérêt et en quoi investir pour la survie de l’humanité.
Et à F.C., justement, il serait nécessaire de « verdir » pour de vrai notre environnement. Dommage de modifier un lieu qui congrûment cultivait de la nature en un bétonnage d’habitat urbain! Encore une occasion manquée! A-t-on réfléchi sur le flux de population? Les lieux d’habitations sont-ils si saturés? Comment pourrait-on réaménager en fait la géographie entre propriété et location, entre maisons et immeubles, entre vide et plein….. « Il est inutile de demander à ceux qui les ont créés de résoudre les problèmes » (A. Einstein).
Le Creusot fait la chasse aux Industries et ses emplois, Montceau fait la chasses aux friches industrielles pour devenir une ville d’assistés et dortoir.
Tout à fait d’accord avec Louis passeur
Tous les jours je vois un commentaire mais peu importe la publication c’est toujours pareil que des personnes qui se plaignent. C’est pas avec une mentalité comme celle là que les choses vont avancer.
C’est pas ce que vous faites là : Vous plaindre des commentaires de ceux qui donnent leur avis ?
montceau ecolo c est sur les Chavannes loison. Lamborot cimetiere du bois roulot …….mairie girouette qui roule pour jadot maintenant…….je constate seulement.
Une friche qui disparaît…un programme de logement en ville….tant mieux…bonne nouvelle…
De l initiative pour attirer sur ou près du centre ville ,surtout que l opac fasse un effort architecture et de créativité dans l agencement de des logements.
On aimerait tellement une friche qui se change en entreprise qui recrute plutôt que du logement social ! Un coup de dynamique pour faire rentrer de l’argent plutôt que d’en faire encore sortir, ça ferait marcher les bons commerces de la ville !
un bon projet au centre ville avec une desserte de bus