Réhabilitation énergétique des résidence René Coty au Plessis, Habellis investit 8.2 M € pour des logements plus économes et confortables.
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Les immeubles aux toits pentus du quartier du Plessis, en bordure du lac éponyme, sont emblématiques de Montceau-les-Mines. Construits dans les années 1970 sur l’un des plus beaux sites de la commune, leur implantation avait été souhaitée par André Jarrot, alors maire.
Aujourd’hui, ces résidences situées rue René Coty font l’objet d’une vaste opération de réhabilitation énergétique. Un clin d’œil à l’histoire, puisque René Coty fut non seulement président de la République, mais aussi ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme en 1947-1948.
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134 logements rénovés pour un budget de 8,2 M €
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Le bailleur social Habellis investit 8,2 M€ dans ce programme ambitieux. Objectif : améliorer la performance énergétique de 134 logements tout en renforçant le confort des habitants et en maîtrisant leurs charges. Les logements visés, souvent qualifiés de « passoires thermiques », seront ainsi transformés pour répondre aux normes du 21e siècle.
« Les priorités en matière de logement ont évolué. Aujourd’hui, nos locataires attendent non seulement des logements bien isolés, mais aussi esthétiques et fonctionnels », souligne Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines.
Lundi après-midi, Jean-François Buet, président d’Habellis Bourgogne – Franche-Comté et madame le maire, ont symboliquement posé la première lame de bardage, lançant officiellement les travaux. Prévue sur 18 mois, cette réhabilitation vise une étiquette énergétique DPE C, avec une réduction moyenne de 30 % des consommations de chauffage.
Le chantier, mené par Bouygues sous maîtrise d’œuvre de Team Ingénierie, comprend :
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Le remplacement des fenêtres, portes et systèmes de ventilation,
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L’isolation thermique par l’extérieur,
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L’isolation des caves et la réfection des toitures,
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La rénovation des parties communes (escaliers, halls, éclairage),
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La valorisation des extérieurs : mobilier urbain, éclairage solaire, récupération des eaux de pluie.
Avec un coût moyen de 61 464 € par logement, l’opération vise un retour sur investissement par la baisse des charges énergétiques, un meilleur confort thermique et une revalorisation du patrimoine immobilier. « Le logement est le premier poste de dépense des Français », rappelle Jean-François Buet.
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Du logement social au logement abordable
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Le discours évolue également. « Aujourd’hui, nous ne parlons plus uniquement de logement social, mais de logement abordable. 57 % de nos locataires sont des salariés, souvent avec des revenus modestes, mais légèrement supérieurs aux plafonds du logement social classique », précise le président d’Habellis. L’organisme propose désormais des logements intermédiaires ainsi que de la location-accession, avec exonération de taxe foncière pendant 10 ans.
Au-delà de l’aspect technique, ce projet s’inscrit dans une transition sociétale, c’est-à-dire recréer du lien social, améliorer le cadre de vie et redonner de la fierté aux habitants. « Le logement est le premier espace de dignité, un levier d’émancipation individuelle et de cohésion collective », insiste Marie-Claude Jarrot.
Rendez-vous dans 18 mois pour découvrir les résultats de cette transformation ambitieuse.
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J.B.
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