Malgré la pluie fine, une centaine de lycéens du lycée Parriat à Montceau-les-Baons ont répondu à l’appel de l’Union nationale lycéenne, ce matin devant l’entrée de l’établissement.
Anaelle est l’une des organisatrices de cette journée de grève. Pour mobiliser un maximum de ses camarades, avec l’aide de Lauryne et Dylan, elle a imprimé des tracts et pris contact avec les gilets jaunes du Magny qui, certes sont dans un autre combat, mais d’un côté comme de l’autre, chacun défend ses idées et le font savoir.
Ce matin, devant Parriat, il s’agit ce manifester contre la réforme du lycée, « c’est aussi montrer notre mécontentement sur la possibilité de faire payer l’inscription à l’université 2 800 € aux étrangers et la suppression de postes de professeurs dans les lycées » explique Anaelle.
Les gilets jaunes du Magny sont présents, en soutien, apportent leur savoir-faire surtout en matière d’organisation et de sécurité non sans avoir rappelé aux lycéens l’histoire du syndicalisme. Un mouvement populaire (les gilets jaunes) auquel adhèrent, en partie, les lycéens. « Nous les soutenons » souligne Anaelle. Alors demain, samedi 1er décembre, certains iront peut-être, accompagnés de leurs parents au grand rendez-vous au Magny. Déjà quelques-uns arborent un gilet jaune.
Et bonne surprise pour les « grévistes » de Parriat, ils ont été rejoints par un groupe du lycée Haigneré. Ils sont venus à pied depuis Blanzy. La grande entente entre lycéens et les gilets jaunes.
Jean Bernard
qu est ce qu il ne ferait pas eux pour ne pas aller en cours tout est bon chez eux pour glander ils ont pas assez de repos dans l année
« elle a imprimé des tracts et pris contact avec les gilets jaunes du Magny qui, certes sont dans un autre combat, mais d’un côté comme de l’autre, chacun défend ses idées et le font savoir »
C’est bien le problème: chacun défend ses idées, fait du bruit, mais il manque une cohérence dans tout ça pour que ce mouvement ne soit pas autre chose qu’un agrégat de mécontentements divers et variés.
Pour recruter plus de professeurs, il faut plus d’impôts pour les rémunérer: à l’opposé du ras-le-bol fiscal exprimé par les gilets jaunes. Même si les impôts pourraient être mieux utilisés (faire mieux avec autant, peut-être moins?), il faudrait tout de même faire des choix: alors on sabre dans quel domaine?
Concernant les frais d’inscriptions pour les étudiants étrangers (donc hors UE), j’invite nos lycéens à s’informer un peu plus sur ce qui se prépare, et qui n’est pas scandaleux de la part du gouvernement. Et là encore: pour améliorer la qualité de notre enseignement supérieure et attirer des talents étrangers, il faut doter nos universités de meilleures ressources financières. 2.800€ par an ne représentant pas le coût réel d’un enseignement de deux semestres pour un étudiant…
Ces lycéens sont dans leur rôle de s’offrir un petit frisson de rebellion en participant à cette grogne populaire, on ne leur en veut pas: cette jeunesse montre par là qu’elle est saine. Le principal est que tout se passe bien et qu’il n’y ait ni blessés ni dégradations.
Battez-vous, l’école est le dernier des soucis du gouvernement (moins on est éduqué, plus on est manipulable).
J’ai découvert que les enfants n’ont pas de salle de classe, pas de murs ni de toit, c’est en métropole, à Lyon ! Renseignements pris, « ce n’est pas du tout nouveau » m’ont dit des enseignants de primaire, parfois on n’a ni chaise ni table…. Alors on fait quoi qd M. Macron dit « on dédouble les classes » et que rien n’est mis en place pour que cela puisse se faire ? Il s’agit purement de mensonges, de messages de propagante !
Si le gouvernement gère son budget et ses soit-disantes « réformes » de la même façon qu’il comptabilise les gilets jaunes il faut vraiment se faire du soucis, beaucoup de soucis !