Une tribu de koalas n’est pas heureuse dans le territoire qu’elle occupe, après un vote il est décidé d’aller ailleurs, dans le pays du bonheur qui serait là bas, vers l’ouest…
Indication un peu vague, mais de tradition orale de koala.
Mille dangers menacent les koalas qui migrent, des chausses trappes, des itinéraires sans issue, la forêt dangereuse et, surtout… surtout l’horrible serpent noir qui se nourrit de koalas…
C’est un exode qui fonctionne avec la chance, le hasard et la compétition. Parce que tout koalas s’avère un compétiteur acharné.
La fête des feuilles, d’eucalyptus bien entendu, est un jeu que les enfants ont réalisé depuis mardi avec des matériaux de grand luxe : un grand carton, de la pâte pour les personnages et beaucoup d’imagination.
Le koala est un animal très particulier et plein de manies. Il se nourrit exclusivement de feuilles de certains eucalyptus, pas n’importe lesquels et en plus de certaines feuilles et pas toutes. Des fois, moi je suis du côté du serpent…
A la médiathèque de Montceau, ce mercredi matin c’est l’effervescence.
Huit enfants soutenus et aidés par le personnel de la médiathèque ont travaillé 2 jours pour réaliser ce jeu en partant de rien, en écrivant l’histoire, en peignant la forêt et les pistes, les cases d’avancement, en dressant les règles du jeu et en réalisant avec leurs petites mains les fameux koalas.
Quatre équipes sont constituées : les mauves, les jaunes, les bleus et les verts. Comme c’est un jeu de chance et donc de hasard, l’avancement des compétiteurs se fait en lançant d’énormes dès en mousse.
Voila pour une fois l’antithèse des consoles de jeu, les pouces ne servent qu’a tenir l’énorme dé et à saisir les foutus koalas.
Voila une saine occupation, la médiathèque devrait déposer le nom et les règles du jeu pour pouvoir maintenant le produire à la chaîne et inonder le monde avec.
Gilles DESNOIX