» Le 25 septembre est le rendez-vous de la fidélité. Chaque année, à cette date, la France rend un hommage solennel aux anciens harkis et aux membres des formations supplétives ou assimilées qui ont servi la France de 1954 à 1962. Chaque année, la République française se souvient de leur engagement et proclame sa reconnaissance pleine et entière. Ils avaient pour mission d’assurer la sécurité de points stratégiques, de villages et d’espaces parfois très étendus. Ils participaient à des opérations militaires et maintenaient un contact avec la population. Dans des temps difficiles, ils ont choisi la France. Ils l’ont servie avec loyauté et abnégation. Pour cela, l’histoire des harkis fait pleinement partie de l’histoire de France ».
Ce message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées pour la Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, a été lu par Gérard Gronfier, maire adjoint devant le monument aux morts, place de l’église à Montceau-les-Mines.
« Cette histoire, reprenait Gérard Gronfier, est également douloureuse, car elle est aussi le récit d’un abandon et d’un déracinement.Il y a 57 ans, les armes se taisaient de l’autre côté de la Mer Méditerranée. Les accords d’Evian installaient les relations entre la France et le nouvel Etat algérien. Mais pour les harkis et leur famille, le temps des épreuves se prolongeait. Pour beaucoup d’entre eux restés en Algérie, auxquels la France n’accorda pas sa protection, ce fut le rendez-vous avec le pire. Pour d’autres, ce fut l’exil de leur terre natale ».