Montceau – L’heure des 4 vérités du DGS aux agents de la ville

A chacun son rôle. A la soirée des voeux aux agents de la ville de Montceau-les-Mines, le directeur général des services, Eric Behague, a tenu le sien en dénonçant surtout les racontars qui naviguent dans les services, ces idées fausses qui pourrissent la vie d’une collectivité. « On dit que… », c’est l’équivalent d’une corruption intellectuelle pour ceux qui sont dénués de toute pensée positive.

« De fausses idées circulent » avançait le DGS. Celle notamment qui voudrait faire croire que la ville compte 150 agents de moins et que c’était mieux avant. Effectivement, c’était en 2007, Montceau employait 500 agents. « En 2014,  vous étiez 382 agents puis 387 en 2021 et avec les départ à la retraire, 351 en 2024 » précisait Eric Behague.

Concernant les primes aux agents, le montant se montait en 2021, « date à laquelle je suis arrivé » soulignait le DGS, à 1 M €, elle est de 1.336 000 € en 2024, « soit plus 33% en trois ans ».

A propos du CIA (complément indemnitaire annuel), qui récompense les meilleurs pour faire simple, le plafond est passé de 150 € à 500 € et « même les agents de la police municipale sont concernés », faisait il remarquer. Sur les avancements de grade, toujours en trois ans, 110 agents en ont profité.

« Autre fausse vérité, la ville n’aurait pas d’argent pour payer les agents » s’étonnait le DGS. « La ville dispose de moins d’argent et économise 500 000 € par an depuis la crise énergétique sur le gaz et l’électricité tout en faisant des efforts ». L’inflation coûte aussi. « C’est 50% de plus sur les transports (les bus scolaires), 60% sur les cantines. La nourriture coûtait 263 000 € en 2021, la note se monte à 437 000 € en 2024. Le coût de l’eau a pris 32% » rappelait encore Eric Behague. « Ces hausses à gérer donne du grain à moudre tous les jours ».

La ville de Montceau comme toutes les autres communes, doit faire face, après le covid et l’inflation, « à la crise politique qui nous plonge dans l’incertitude. C’est pourquoi nous déplaçons le débat d’orientation budgétaire de janvier à février » disait il.

Alors à ceux qui prennent plaisir à dénigrer la ville de Montceau, le DGS leur adressait ce message : « aux pessimistes qui dévalorisent et décrédibilisent le travail, regardez plutôt la ville du bon côté. Nous devons rester unis même si tout n’est pas parfait. Il faut croire en nous ».

Il terminait par une citation de Coluche : « L’instabilité est nécessaire pour progresser. Si on reste sur place, on recule ».

Quant à Christelle Roux-Amrane, adjointe au maire en charge des relations humaines, elle fera très court pour remercier chaleureusement les agents pour leur implication au quotidien.

 

J.B.

 

 

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