Montceau – L’enseigne du musée des fossiles, signée Bligny, est sortie de son sommeil

Il est arrivé avec son grand véhicule noir, comme lui. Il fallait bien cette taille pour transporter une icône du XXe siècle qu’il avait lui-même peint et qu’il vient de restaurer.

Cet homme en noir, c’est Jean-Claude Bligny, artiste peintre bourguignon, installé à la galerie Songe le long du canal du Centre à Montceau-les-Mines et qui un jour, dans les années 1980, il ne s’en souvient plus très bien, « c’était au moment où j’ai ouvert ma galerie, monsieur Langiaux, alors professeur de sciences naturelles au lycée, m’a demandé de peindre une enseigne pour le musée des fossiles. J’ai accepté et bénévolement » explique-t-il.

Cette enseigne, accroché à l’extérieur du musée des fossiles, pratiquement en face de la galerie Songe, de l’autre côté du canal, a été mise à l’index à la fermeture du musée en 2002. Depuis, elle dormait paisiblement au milieu de capharnaüm et des collections de la Physiophile, cette société savante qui met en valeur le patrimoine.

« Après expertise, nous nous sommes rendus compte que l’enseigne était signée Jean-Claude Bligny » raconte Christian Merlin, membre de la Physiophile. « J’ai donc fait quelques retouches, ça m’a pris trois heures » ajoute le peintre.

Cette enseigne est donc une perle qui va donner au Paléorama qui a pris place dans la grande halle des Ateliers du Jour de Montceau-les-Mines. toutes ses lettres de noblesse. Quant nom du musée, Paléorama n’est pas l’appellation définitive, « il ne plaît pas tout le monde » fait savoir Christian Merlin au passage. « On ne peut plus l’appeler le musée des fossiles » regrette-t-il.

Reste encore à déterminer le bon emplacement de l’enseigne. Vaste sujet !

Quand Jean-Claude Bligny a peint cette enseigne, lui qui est chrétien catholique et a étudié le bouddhisme, il a fait figurer des symboles, « ces plantes qui poussent et un soleil. C’est une réflexion philosophique sur l’un et le multiple. Nous sommes tous de même nature ».

C’est bien de l’avoir retrouvée, encore mieux de l’avoir restaurée. C’est tout à fait dans l’esprit de la Physiophile.

 

J.B.

 

 

 

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