Montceau – L’eau suinte sur les murs intérieurs, coule sur les vitres, le locataire est désespéré

Sa maison n’est pas victime d’un oedème mais sur les murs intérieurs, l’eau suinte, elle ruisselle sur les vitres. C’est une plaie. Et par des températures négatives comme en ce moment, y vivre est un calvaire.

Au 43 rue de Besançon au Magny à Montceau-les-Mines, son locataire, Victor Carvalho Goncalves, tire le signal d’alarme. A notre arrivée lundi en fin d’après-midi, il est au téléphone avec Habellis, le bailleur social. Qu’a dit la responsable à l’autre bout du téléphone qui est restée très calme : « Vos travaux seront effectués courant 2025 ».

« Mais c’est urgent » lui réplique le locataire. « Je vais en référer à la personne qui se charge de la réhabilitation ».

Victor Carvalho Goncalves est dans une impasse. Il a l’impression qu’Habellis ne se rend pas compte dans quel état est sa maison de 55m2, avec sous-sol et jardin le long de la RCEA. « Même les fondations d’effritent » dit-il. Le linge, les tapisseries moisissent.

Pour l’heure, son lieu d’habitation est pratiquement impossible à chauffer. Il avait une chaudière au fioul, il a arrêté. « Je dépensais 800 € en une semaine, alors j’ai opté pour des chauffages d’appoint que je déplace de pièce en pièce » explique-t-il. Dans le salon ouvert sur la cuisine, il ne fait pas plus de 16 degrés, « et je chauffe » avance-t-il. « Surtout la rue » s’emporte-t-il. Une bouteille de gaz à 42 € lui fait trois jours, sans compter le petit poêle à pétrole.

Trente ans que Victor loue cette maison mitoyenne, « trente ans qu’aucun travaux n’a été réalisés » précise-t-il. Il y a trois ans, Hebellis avec des techniciens sont venus chez lui, ils ont pris des photos. « Ma maison a été classée prioritaire pour y faire des travaux, depuis j’attends. On me rétorque que les accès aux huisseries ne sont pas accessibles. Mais qu’on me dise quand débutent les travaux et je débarrasse », surtout à l’extérieur, notamment sous la tonnelle.

En somme, il suffirait que tout le monde y mette un peu de bonne volonté.

Au 43 rue de Besançon, la vie en plein hiver est vraiment devenue très difficile. Nous sommes en hiver et il fait très froid.

 

J.B.

 

 

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