Dire que l’Atelier du coin est sauvé, c’est sans doute aller un peu vite en besogne. En attendant, tout a été mis en oeuvre pour que le travail se poursuive, que l’imprimerie, l’atelier bois ou céramique ne tombent pas en désuétude alors que l’association a frôlé la liquidation.
Liquidé ou pas, l’Atelier du coin doit quitté ses locaux rue Saint-Eloi au 28 février prochain, alors la ville de Montceau-les-Mines a décidé de le reloger dans les anciens locaux de la Carmi, rue Fontaine où sont déjà cantonnés bon nombre d’associations.
Les locaux sont vastes et répartis sur plusieurs niveaux :
– Bâtiment Anne-Laure Trion, d’une surface totale de 360 m2 , au 5 rue de la Fontaine ;
– Bâtiment D de la Maison des Associations, d’une surface totale de 190 m2, au 7 rue de la Fontaine ;
– Salle 1er étage du bâtiment C de la Maison des Associations, d’une surface totale de 77 m2, au 7 rue de la Fontaine.
La superficie totale des locaux mis à disposition est de 627 m².
Un bail emphytéotique administratif sera conclu à l’issu du protocole dans le courant du premier trimestre 2025 moyennant une redevance annuelle de 1 000 €.
Largement de quoi faire mais également largement de quoi faire des travaux pour redonner un coup de jeune à cet endroit. C’est pourquoi, le nouveau bureau de l’association Arc en Ciel et le conseil d’administration qui gère désormais l’Atelier du coin qui ne roule pas sur l’or, a fait visiter les lieux aux bénévoles qui auront à se retrousser les manches quand bien même les travaux d’électricité ou de maçonnerie sont et seront effectués par des entreprises et notamment en tant que mécènes. « Le chantier sur la toiture a déjà commencé » rassurait François Gambut, administrateur bénévole. « Nous avons l’eau, l’électricité, on peut donc bosser » lançait il aux bénévoles venus nombreux.
On se doute bien que le timing est serré puisque l’association aménagera d’ici le 28 février. Il fallait donc imaginer comment les locaux accueilleront le matériel, où sera disposée telle machine, où installer le réfectoire, les bureaux. « Sans doute devrons nous nous installer puis améliorer les espaces » ajoutait François Gambut. L’important que de faire tourner les machines pour assurer le carnet de commandes. « Il fallait absolument que l’activité de cette association perdure » rappelait Gérard Gronfier, premier adjoint au maire.
Les bénévoles ont vu et connaissent désormais la tâche qui les attend. Ils se sont inscrits pour participer aux différents chantiers, nettoyer, casser des cloisons, déblayer, peindre, pendant un mois et demi. C’est court mais l’engouement est là, 2025 est le renouveau de l’Atelier du coin, ça ne fait aucun doute.
J.B.
