Voilà qui tranche avec les autres réunions de quartier où madame le maire va à la rencontre des habitants. Au Plessis et Bellevue, disons surtout le Plessis, les échanges ont pris une tournure plus « rentre dedans », un jeu auquel Marie-Claude Jarrot ne recule devant aucune question et rien ne l’effraie.
Dire que le Plessis est un quartier particulier est un doux euphémisme. Tout au long de la soirée, les habitants se plaignent davantage des incivilités et de l’insécurité avant de le glorifier même si, une personne, considère en règle générale « que Montceau est une belle ville » et qu’au Plessis où elle a vécu, « tout le monde doit se donner la main ».
Sans quoi, l’image du Plessis, exagérée sans doute, vraie probablement, ne se classe pas dans le top ten. Et pourtant, ceux qui y vivent, s’y trouvent bien à condition justement de régler ces problèmes de mal-être, où la jeunesse principalement, a du mal à trouver sa place.
Du Trait d’Union au ramadan en passant par la Coupe du monde
Le Plessis, un quartier improbable qui néanmoins existe et a toute sa place dans la ville. Un quartier où se trouve le centre social le Trait d’Union, qui porte bien son nom mais qui ne symbolise pas nécessairement ce trait d’union, un lieu qui, il ne faut pas l’oublier et Marie-Claude Jarrot n’ a pas manqué d’y faire référence, a connu en octobre 2018, un incendie volontaire plus à titre de ras-le-bol que de vengeance à la suite de la mort (à Saint-Vallier) d’un des leurs.
Et au Plessis, depuis des années, on fête le ramadan. Et la fête sur le parking derrière le Trait d’Union, madame le maire n’en veut plus. Donc au ramadan en mai prochain, les tentes seront installées sur un autre lieu, déjà par mesure de sécurité, derrière l’école, sur le terrain engazonné devant le lac. « Sur le parking (derrière le centre social), tout le monde ne vient pas que pour le ramadan » déclare ouvertement Marie-Claude Jarrot. « Les caméras de surveillance, normalement, elles ne devraient déranger personne »… Si vous n’avez rien à vous reprocher.
Respecter les règles
En 2018, sans doute a-t-elle eu la faiblesse d’accorder une prolongation au ramadan avec la Coupe du monde et « ils étaient encore là jusqu’à mi-octobre » se souvient un habitant d’une des tours. « J’ai dérogé à la règle » reconnaît madame le maire. En 2019, les tentes seront en place un mois, pas plus. « Il faut fixer des règles » précise-t-elle d’un ton sans complaisance.
L’emplacement, derrière l’école Rosa Bonheur, ne fait pourtant pas l’unanimité, il a pourtant été validé par les représentants du quartier. Il en sera ainsi en 2019. « Nous installerons pour les enfants une école de cirque et c’est l’endroit le mieux adapté pour ne pas gêner le voisinage » ajoute madame le maire.
Ce changement en dérange certains. Quand une habitude est prise… « Il faut que la vie dans ce quartier soit encore possible, que les habitants y participent ». Marie-Claude Jarrot résiste et persiste alors que certains hésitent à la suivre dans son cheminement.
Le Plessis, un quartier avec une raison de vivre à en perdre parfois la raison.
Jean Bernard
Ramadan ou démagogie électorale ?
Mais c’est quoi toutes ces bondieuseries ?!?! Les religions appartiennent à la sphère du privé ! Cesser de convoquer Mahomet, Jésus, Abraham ou Boudha dans les espaces publics ! Madame le Maire ne reconnaît elle les citoyens de Montceau qu’à travers le prisme des religions ? Quel mépris pour tous ces gens !
le Plessis c’est bien, mais dommage que dès que les beaux jours arrivent, arrive en même temps le bruit incessant des motos qui tournent jusque tard le soir, sans pot d’échappement (certainement non homologué car pas de plaque non plus) c’est infernal