Il est idéalement placé, rue Saint-Eloi, en face de pôle emploi, Agire, des ADJ et, le local, où est installé l’Atelier du coin, parfaitement adapté à sa mission.
Alors y prendre son p’tit déjeuner avec des chefs d’entreprises fut un réel plaisir et Georges Simon, président de l’association, n’a boudé le sien au moment de présenter cette structure d’insertion qui accueille des personnes en difficulté (précarité, exclusion, non qualification professionnelle ou encore problème de santé ou de handicap). La vie n’épargne pas certains d’entre nous, alors l’Atelier coin est comme un lieu de réoxygénation salvateur.
Pour ce premier petit déjeuner des entreprises de l’année 2020 impulsé par Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines _ le 27e de la mandature _ et le dernier avant que … « vous voyez de quoi je veux parler » dit-elle, l’Atelier du coin a fait le plein de femmes et d’hommes, très attentifs aux propos de Georges Simon.
Tout a commencé en 1992. En 2017, il a failli disparaître à cause d’une dette de 75 000 €. « Tout le monde a démissionné » raconte l’actuel président qui, avec son équipe et l’aide des institutions, a permis à l’Atelier de sortir la tête de l’eau. « L’orage est passé ».
Chaque année, c’est une trentaine de personnes qui vient chercher et si possible trouver un levier à l’emploi. En six mois, généralement, suite aux stages en immersion dans les entreprises, ils repartent avec un projet concret.
Ici, l’insertion se combine à l’activité économique « car nous avons besoin de faire travailler nos salariés » avance Georges Simon. C’est de l’artisanat dans le domaine de l’imprimerie, de la menuiserie et de la céramique. Du fait main, du sur mesure, du travail soigné. Le Département, la ville de Montceau sont « clients ».
Des salariés de l’Atelier du coin qui pourraient bénéficier d’un emploi franc, ce dispositif mis en place par pôle emploi et qui permet à l’entreprise de percevoir une aide financière de 5000 € à 15 000 € pour l’embauche en CDD ou CDD d’un salarié résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. C’est encore pôle emploi qui en parle le mieux.
J.B.