Ils sont amoureux et cet amour immodéré transpire dans les images projetées jeudi soir sur le grand écran de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines à l’occasion du 58e festival du film.
Le Ciné Caméra Club montcellien met en lumière même une zone d’ombre. C’est cocasse pour définir un cinéaste mais très vrai quand on évoque la bande du président Casimir Kielbasa, toujours prête à sauter sur l’objectif pour partir à l’aventure.
Encore aujourd’hui, ils ne sont toujours pas remis du succès de leur long métrage, « Notre jeunesse à Montceau du temps des gueules noires » qui a réuni 2400 spectateurs, sans oublier plus d’une centaines de clés UBS vendues. « Une euphorie vite ternie par les disparitions de Jacqueline et Jean » soulignait avec émotion le président en ouverture du festival. Mais les images restent et les coeurs n’oublient pas.
D’ailleurs pour lancer cette 58e édition, le Ciné Caméra Club a ouvert avec un film de la regrettée Jacqueline Combier sur l’Ouzbékistan.
Cette année, 22 films étaient en compétition, « 16 ont été sélectionnés pour le festival » précisait Casimir Kielbasa dont celui des deux frères, de très jeunes cinéastes, K et E. Vidon, au talent déjà bien marqué et remarqué dans « Pas très discret, pas très secret ».
16 films qui ont fait voyager le très nombreux public (plus de 500 personnes), l’a captivé par l’histoire de l’ours Wojtek ou tenu en haleine avec l’épisode de la panne. Des spectateurs qui sont tombés sous le charme de la famille Audin et de la gymnastique avant de revivre la libération de Montceau, la destruction du réfrigérant de Lucy III et celle du pont de la République à Blanzy, entre autres.
Aucun doute possible, « le cinéma est un instrument exceptionnel pour inventer la beauté, apporter le rire et la connaissance et, pour nous, vivre de notre passion » notait le président.
Une belle passion, une belle soirée et un rêve partagé.
J.B.