Ils sont venus nombreux ce jeudi soir au pôle associatif de la Sablière à Montceau-les-Mines et pour une seule et unique raison résumée par la question d’un habitant du quartier: « Quel est le plan mis en place par la mairie et la police pour que les incendies à répétition cessent ». Une question claire, nette et précise qui ne trouva pas véritablement d’écho, du moins de réponse concrète.
Néanmoins, ce n’est pas faute à Marie-Claude Jarrot et au commissaire Thierry Beausse d’user de recommandations, de bon sens et de civisme face aux habitants de la Sablière qui finalement se retournèrent chez eux avec l’intime conviction « qu’il va y avoir encore des feux » se désolait un résident du quartier.
Il est évident que les habitants de la Sablière, notamment un périmètre particulièrement visée, sont inquiets, même apeurés d’assister impuissants à cette violence qui hante leurs nuits depuis plusieurs mois.
Pire, nous avons même ressenti dans cette assemblée de la méfiance, des gens qui ne se sont plus confiance, des femmes et des femmes excédés par les tracasseries des uns, désemparés par l’ingratitude des autres.
Ce phénomène est même inquiétant, alors que la solidarité devrait jouer à fond, la division commence à prendre forme.
« Fermer le city stade la nuit, nous le ferons (…), mettre de l’éclairage dans l’impasse de la rue de la Pépinière, nous le ferons » assurait madame le maire. Police municipale et police nationale conjuguent leurs efforts, « nous essayons au maximum d’être sur le terrain » tentait de rassurer le commissaire. En attendant, le ou les incendiaires sont toujours dans la nature.
« Vous avez des pistes ? » question dans la salle. « Je ne peux pas communiquer » répondait Thierry Beausse.
« Faut-il que les gens se rebellent, sortent les fusils ? » lançait dubitatif un habitant.
« On voudrait que la police résolve tous les problèmes, qu’elle règle les défaillances des parents, de l’éducation nationale d’un claquement de doigt, ce n’est pas possible » s’aventurait tel un équilibriste le commissaire.
Dans l’immédiat, puisque que chacun est concerné par les incivilités, les incendies criminels, cette délinquance chronique, « le bon réflexe est de composer le 17, appelez-nous » a répété Thierry Beausse, « dès que vous êtes témoin d’un fait ».
« Vous appeler pour avoir une brique dans la véranda, sûrement pas » lui assénait en réponse un homme victime de représailles. « Moi, je suis mère de famille, alors je vous le demande, appelez le 17 ».
A la Sablière, la tension est forte sans doute plus qu’ailleurs en ce moment à Montceau-les-Mines. L’union fait la force. Et le 17 simple comme un coup de fil.
Jean Bernard
Le problème c’est le maire !!! Tellement de promesses faites aux montcelliens ! Elle paye une politique clientéliste !!
babasse au oui vous babassez bien
A babasse.
La jalousie, la haine et les rancoeurs sont de mauvaises conseillères.
Vous mélangez tout , la politique et la peur des habitants du quartier.
A vous lire (j’en arrive à penser que les événements tragiques des dernières semaines peuvent êtres l’oeuvre de petit Voyous ou bien celle de personnes mal intentionnées qui par doctrine cherche à discréditer Mme le Maire et les Services de la Polices Nationale et Municipale.
A l’approche déchéances cela tombe à pic
Un trublion (certainement commandité) a même apostrophé Mme le Maire en lui disant « vous êtes déjà en campagne » Alors que cela n’etait ni le lieu ni le moment » s’agissait il d’un émule de babasse ?