Montceau – Là où les chansons rallument les cœurs, une plongée dans les années 80

En ce mercredi gris et ténébreux, Montceau-les-Mines a trouvé le moyen le plus sûr de chasser les nuages, ouvrir grand les portes de la salle Bourdelle et laisser la musique faire le reste. Car oui, on peut avoir plus de 70 ans et aimer faire la fête _ et ici, dès qu’une note s’élève du côté de l’Embarcadère, les pieds trépignent, les mains s’animent… et les sourires fleurissent aussitôt.

Pour cet après-midi récréatif organisé par le pôle solidarité de la ville, la salle avait été métamorphosée en véritable cabaret, prête à accueillir les 354 participants venus retrouver un peu de chaleur dans cette journée maussade. Et ils n’ont pas été déçus, la troupe Laure And Co, survoltée et généreuse, a offert un spectacle qui a su réchauffer bien plus que l’atmosphère.

Dès les premières notes du mythique On va s’aimer de Gilbert Montagné, l’ambiance est montée d’un cran. Les refrains connus de tous se sont mêlés aux éclats de rire, et les petites inquiétudes du quotidien se sont évanouies aussi vite que la pluie battant contre les baies vitrées. Puis est venu le temps de l’évasion, avec Voyage, voyage de Desireless, un moment suspendu qui a fait planer la salle entière très au-dessus des nuages.

Le tempo s’est ensuite fait plus doux, presque confidentiel, lorsqu’a retenti Si j’étais un homme de Diane Tell, offrant une parenthèse d’émotion partagée. Mais très vite, la fête a repris de plus belle grâce à la pétillante Tata Yoyo d’Annie Cordy, irrésistible invitation à chanter, rire et se laisser emporter.

Un après-midi simple, chaleureux, vibrant, la preuve, s’il en fallait une, que la convivialité n’a pas d’âge et que, parfois, il suffit d’une scène, de quelques chansons et de beaucoup de bonne humeur pour illuminer une journée entière. A Montceau-les-Mines, plus les journées sont folles, plus on en raffole.

.J.B.

 

Les commentaires sont fermés.