Une eau à 22 degrés, un parcours autour de l’étang du Plessis, l’aquathlon est le petit frère du triathlon, c’est-à-dire, l’épreuve cycliste en moins.
Il n’en demeure pas moins que les athlètes doivent faire preuve d’un formidable tempérament comme peu de disciplines sportives réclament. Car l’effort est double, d’abord engager la natation avant d’enchaîner avec la course à pied. La transition doit être rapide et le corps, les muscles, la tête et même l’esprit analysent très vite ce changement qui n’est pas naturel.
En triathlon, les Français sont les maîtres du monde. A Montceau, ce samedi, dans ces championnats de Bourgogne – Franche-Comté d’aquathlon organisés comme toujours de main de maître par le club Montceau Triathlon, on a vu les champions, celles et ceux qui performent dans l’eau et sur terre. On a vu aussi les téméraires et les courageux. Finir fut leur leitmotiv, même loin des meilleurs, mais finir, ne pas lâcher.
La compétition désigne le vainqueur, elle met aussi en valeur l’esprit d’équipe qui ouvre la voie au dépassement de soi. Pas étonnant que cette discipline attire des sportifs de tous âges. Elle marie la beauté du sport et la grandeur de l’effort. Des gerbes d’eau à la poussière, le spectacle est présent en permanence. C’est la caractéristique de l’aquathlon ou du triathlon. Une discipline comme nulle part ailleurs.
Jean Bernard