Il était temps ! Temps que les élus et la police s’expriment _en accord avec le procureur _ sur la série d’incendies dont est victime la cité montcellienne ces dernières semaines d’où la conférence de presse organisée dans le bureau du maire en présence du commissaire Thierry Beausse et Gérard Gronfier, adjoint à la tranquillité publique.
« Des choses sont dites, plus ou moins vraies, plus ou moins fausses » engageait Marie-Claude Jarrot. « Nous voulons rétablir la vérité sur ces incivilités ».
« Nous ne pouvons pas nier les faits, les incendies existent mais c’est l’interprétation qui pose problème » ajoutait le commissaire. Ce dernier argumentait: « Par rapport à l’an dernier, les incendies sont en baisse de 15%. En 2017 nous avons enregistré davantage de dégradations de biens publics alors qu’actuellement ce sont des biens privés ».
Jarrot: « Il n’y a pas de serial incendiaire »
Une baisse certes, mais ce qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est la fréquence à laquelle se produisent les incendies. « C’est le phénomène de la tache d’huile » reprenait Marie-Claude Jarrot. Un incendie en appelle d’autres et pas nécessairement de la main du même auteur. « Nous ne sommes pas en présence de violences urbaines, il n’y a pas de serial incendiaire ».
Effectivement, les feux de haies ont en partie été résolus avec l’arrestation de deux jeunes adolescentes; l’incendie volontaire d’un véhicule au Bois du Verne qui s’est propagé à deux autres voitures, est d’une toute autre veine qui porte plus sur le règlement de compte.
« Les incendies sont d’origines multiples et mettent en émoi la population » soulignait madame le maire. « Il peut s’agir de règlement de compte, de dette en matière de stupéfiants, de représailles suite à une interpellation comme aux Gautherets, d’incendier des véhicules qui ont servi à commettre des méfaits » énumérait Thierry Beausse. Ou encore trouver le responsable des incendies quai Jules Chagot et rue de la Résistance (lire par ailleurs), faits qui n’ont aucun lien avec les poubelles, scooter et voitures incendiés.
La tranquillité l’affaire de tous
Police nationale, parfois avec le renfort d’unités de Chalon ou Mâcon, police municipale et élus, tous travaillent pour assurer la tranquillité ou appréhender les auteurs.
« Je souhaite rassurer et rassurer, c’est dire la réalité en compagnie du commissaire Thierry Beausse et Gérard Gronfier » appuyait Marie-Claude Jarrot.
L’adjoint à la tranquillité publique rappelait que depuis 2014, les effectifs de la police municipale ont été renforcés (12 personnes au total), que la ville va mettre davantage de moyens dans la vidéo surveillance, que « nous avons mis en place la procédure de rappel à l’ordre en recevant les parents des mineurs fautifs » précisait-il, ou encore, « chaque année nous prenons des personnes condamnées à une peine d’intérêt général (TIG) ».
Cette mise au point faite, il est sans doute utile de visualiser la surface de la circonscription de la police nationale de Montceau-les-Mines, le territoire sur lequel elle intervient, « 116 km2 » précisait le commissaire. La tâche n’est pas simple surtout avec le phénomène de la tache d’huile.
Jean Bernard
La politique mise en place pour la tranquillité publique est un échec sans précédent ! Comme le reste d’ailleurs.
Que dire à Estebane ? Que Montceau n’est pas Grenoble et bien oui ! Nous sommes dans une petite ville où le moindre incident la moindre incivilité prennent des proportions non justifiées.
Ces propos ressemblent plus à un sentiment de rancoeur (certainement la perte des élections) qu’a la réalité.