Le couple a une trentaine d’années, il habite Montceau-les-Mines. Samedi dernier, le commissariat de police reçoit un appel. C’est la voix d’une femme, elle vient de prendre des coups de son compagnon. Sur place, la police appréhende le compagnon et le place en garde à vue, elle est même prolongée. Il reconnaît plus ou moins les faits. « Mais ce n’était pas violent » tente-t-il de faire comprendre pour sa défense. « C’était la première fois ».
A la demande du parquet, l’individu en question est présenté ce lundi en comparution immédiate. Certes, il est ressorti libre mais avec des contraintes, celles de suivre un stage relatif à la violence faite aux femmes, de répondre à toutes convocations du juge des peines et a pour interdiction de ne pas revoir sa compagne. Si l’une ou l’autre de ces obligations ne sont pas respectées, il écopera de 10 mois de prison. De quoi calmer ses nerfs. Le tribunal a retenu contre lui des violences physiques et psychologiques.
Par ailleurs il devra également se présenter, toujours devant le tribunal, pour une évaluation des dommages civils causés à la victime.
Jean Bernard