L’ancienne centrale Lucy à Montceau-les-Mines, c’est comme le lavoir des Chavannes, on garde, on ne garde pas ? Le lavoir lui, va rester en place quant à Lucy, la décision a été prise de tout raser. Ce fut d’abord Lucy I puis Lucy II et maintenant Lucy III qui, le 8 novembre prochain, verra le foudroyage de la cheminée de 140 m de haut et le réfrigérant, haut de 100 mètres (lire par ailleurs). La chaufferie devrait être déconstruite en 2025 alors qu’en janvier 2023, GazelEnergie avait avancé la suite du démantèlement en 2024.
Et après, on fait quoi ?
Au cours de la réunion d’information mardi à l’Embarcadère qui a porté davantage sur le démantèlement, le propriétaire du site, GazelEnergie _ il est quand bon de rappeler que Lucy n’appartient ni à l’Etat, ni à la CUCM et encore moins à la ville de Montceau-les-Mines _ a lancé des pistes sur le devenir de cette friche industrielle. « Nous allons passer de l’ère du charbon à celle de la réindustrialisation verte » a précisé Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau qui s’est justement rendue à Saint-Avold _ également propriété de GazelEnergie _ où la réindustrialisation est engagée.
« Sur Lucy, nous allons faire la duplication de Saint-Avold » indique Pietro Benedetto de GazelEnergie d’autant plus que sur le site montcellien, avec ses 40 hectares de foncier, l’emplacement a une vraie valeur pour aménager de l’industrie verte au coeur du bassin Creusot Montceau.
Réaménager le foncier
pour accueillir de nouveaux projets
Il s’agit de créer une éco-plateforme, « du clé en main » à destination d’industriels consommateurs d’électricité verte » poursuit-t-il. En somme, réimplanter sur Lucy des unités d’énergie verte créatrices d’emplois comme en Moselle.
Sur du terrain non exploitable d’une vingtaine d’hectares, la seule solution est d’y installer un parc photovoltaïque, projet évoqué par le président de GazelEnergie, Jean-Michel Mazalerat en janvier dernier lors de la visite de Lucy par le ministres délégué à l’Industrie, Roland Lescure. Ce jour-là, le président avait également précisé, « Je ne vends pas mes terrains ».
Sachant aussi que le photovoltaïque ne crée pas d’emploi, il est question d’une centrale biomasse dont les industriels utiliseront l’électricité produite par cette énergie comme c’est le cas à Saint-Avold puisque le site de Lucy est proche des connexions d’ENEDIS.
Les pistes ne manquent donc pas pour renforcer l’attractivité de Lucy.
Cependant, sur une partie des 40 hectares, deux espèces d’oiseaux y vivent, rapporte une personne présente à la réunion d’information. Il s’agit, selon lui, du Loriot d’Europe et d’une cigogne noire, deux espèces protégées. « Il serait dommage de chasser ces bestioles » avance-t-il. Peut-être pas les chasser, mais les déplacer, suggèrent Marie-Claude Jarrot et Pietro Benedetto. « Déjà, nous devons les identifier » ajoute le maire. On se souvient qu’un faucon pèlerin avait fait son nid dans la grande cheminée. Il a pris ses quartiers ailleurs.
Jean Bernard
Un faucon pèlerin…..un loriot d europe….une cigogne noire……….Le » ver est dans le fruit », la machine écologiste va bientôt se mettre en marche . Des années pour prendre des décisions pour ce site, des années pour décider ce qui va se faire………
J AI BIEN PEUR QUE LA FRICHE DEVIENNE DEFINITIVE HORS MIS PEUT ETRE LE CHAMP DE PHOTOVOLTAIQUES
, LA SOLUTION DE LA FACILITÉ QUI NE CREE PRATIQUEMENT PAS D EMPLOI……PEUT ETRE AVEC UN TROUPEAU DE MOUTONS POUF L ENTRETIEN ET CREISE SUF LD GATEAU UN OU DEUX LOUPS POUR LES GARDER…….ET LES ECOLOS SERONT CONTENTS…..!!!!! DU MOINS UNE MINORITE …!!!!
Il est possible que les « écologistes » retardent le mouvement, mais je crois qu’il y a bien plus grave, JP
Au sortir de la guerre, des politiciens ont œuvré pour développer la France. EDF, GDF, SNCF, VFN, autoroutes……. J’en passe
Ceux qui nous avons confié notre pays depuis des décennies se sont révélés incapables de conserver ce patrimoine productif. .
Incompétences ou de collusion ?
Toujours est il que l’ Etat, nous, avons abandonné ces sources de revenus pour les « privatiser »….
Quel rapport avec Lucy ?
Il semblerait que « »EDF va être obligée d’aller acheter de l’électricité à 300 euros le MWh pour la revendre à 46,20 euros à ses concurrents, qui la revendront à 300 euros…. » »
Non seulement nous enrichissons les fabricants de matériels étrangers mais nous torpillons ce qui reste comme entreprises nationales !
Pour le moment, ce n’est pas encore très douloureux.
Sous la remarquable efficacité de Jupiter, (Entre la fin 2017 et la fin 2021, la dette publique a augmenté de 560 milliards d’euros, nous sommes actuellement à + de 3000 000 000 000e !!!) l’argent coule à flot….
L »affaire Alstom parait être un bon indicateur non ?
Bref, perso, que les « projets soient retardés ne me perturbe pas car j’ai le sentiment que l’objectif n’est ni l’intérêt de la collectivité, ni celui (faut bien rire) de sauver la planète !