Montceau – Foyer des jeunes travailleurs, Eric Meny tente de secouer le cocotier

Eric Meny, président de l’association du Foyer des jeunes travailleurs. Il espère que le ciel va se dégager.

 

Ces derniers mois, le Foyer des jeunes travailleurs ou résidence du Plessis, rue de la Résistance à Montceau-les-Mines communiquait sous un nouvel angle en organisant dans ses locaux  une exposition sur les comics ou encore par l’oeuvre de l’artiste graffeur Zeso.

C’était oublier que le FJT, loin des normes actuelles pour un bâtiment qui héberge du public, a une épée de Damoclès qui triture les méninges des responsables de l’association dont le président, Eric Meny. « A échéance de décembre 2025, nous devrons quitter les lieux, le FJT n’est plus conforme et l’OPAC, le propriétaire, n’a pas l’intention de faire les travaux », explique-t-il.

Cette situation n’est pas nouvelle mais depuis trois ans maintenant, le projet de construction d’un nouveau bâtiment ou d’en trouver un à louer, notamment, s’étiole.

« Un jour, madame le maire de Montceau a eu vent que la résidence Henri Malot était à vendre. Nous l’avons visitée, elle correspondait à nos attentes, alors nous nous sommes rapprochés de l’OPAC mais après des négociations _ prix de vente 2 M € _ , l’OPAC n’a pas donné suite » fait savoir Eric Meny.

 

 

Un tour de table pour réunir 500 000 €

 

 

L’idée d’un achat de cette résidence Henri Malot par la SEM locale de la ville de Montceau a été évoquée mais sans plus. « De toute manière, même en étant locataire, il nous manquait 30 000 € à la fin de l’année » ajoute le président du FJT. « Donc nous nous sommes tournés vers une banque qui serait prête à nous financer à hauteur de 1.7 M €. Nous devons trouver 500 000 € pour boucler le financement ».

Trouver 500 000 € c’est peu et beaucoup à la fois pour acheter une résidence avec 80 logements, sans travaux, d’autant plus que « nous sommes d’utilité publique » précise Eric Meny. D’où son message passé à l’assemblée générale de l’association du FJT aux maires ou élus de Montceau, Sanvignes, Blanzy et Saint-Vallier « et même à la CUCM, la Région et le Département » ajoute-t-il. « Nous aimerions que le préfet  puisse réunir tout le monde. Nous pourrions ainsi réunir ces 500 000 € ».

Le président se pose la question : « Est-ce qu’il y a une volonté de faire vivre le Foyer des jeunes travailleurs ? Car à chaque fois que nous sortons d’une réunion, c’est un gros point d’interrogation qui plane au-dessus de nos têtes ».

A l’association qui gère le FJT, ses 80 logements et les six salariés, on aimerait savoir sur quel pied danser. « Au 1er janvier 2025, il faut qu’on sache » formule le président. « J’ai comme l’impression que nous sommes un peu les otages de la politique ».

Le 1er janvier 2025, c’est bientôt.

 

J.B.

 

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