37, 38, pas loin de 40 degrés lundi après-midi sur la place Malraux à Montceau-les-Mines alors que les forains arrivent pour la fête qui ouvrira ses portes samedi 26 août 2023.
Les Parisiennes ont bien chanté en 1964 « Il fait trop beau pour travailler », aujourd’hui elles adapteraient les paroles du genre, « Il fait trop chaud pour travailler ». Et pour cause, la canicule n’en finit pas de faire souffrir les organismes pendant au moins encore deux jours.
En attendant une accalmie voire une baisse des températures drastiques ce week-end _ vraiment mal faite cette météo ! _ , les forains arrivés à Monteau-les-Mines doivent monter leur manège, notamment Stéphane Balland et son Bungee Katapult qui propulse les passagers de la boule à 45 mètres de hauteur.
« On y va tranquille » dit-il. Lui et son manège sont arrivés dimanche, « j’étais à Gray (Haute-Saône) » précise-t-il. Ce lundi « des potes de Montceau qui viennent m’aider au montage, ont commencé le travail à 5h. Mais là, il fait vraiment très très chaud, alors pas question de s’épuiser. Toutes les heures nous faisons une pause mais d’ici ce soir, les carreaux de la caisse seront propres ».
Dans l’idéal avance Stéphane Balland, « avec cette chaleur, il faudrait travailler de nuit, de 21h à 3h mais on ne peut pas à cause du bruit ». Pas question de s’attirer des ennuis d’autant plus que le patron du manège qui n’est pas encore un fidèle de la fête foraine, n’a que des louanges à décerner à la ville de Montceau. « Nous avons un bel accueil, des gens sont gentils, les commerçants du centre-ville sont bienveillants » affirme-t-il. « Je donne une note de 10 sur 10 ».
Il sait que l’édition 2023 rendra hommage à Michel Chandioux, lui qui a pratiquement façonné cette fête foraine. « Je n’ai pas eu la chance de le côtoyer beaucoup mais dans la profession, il était très apprécié » fait savoir Stéphane Balland qui est la quatrième génération dans le métier. Forain, il l’a toujours été.
Dans le Bungee Katapult, le plus dur, le plus exténuant à faire, « c’est de tendre avec la force des bras les douze câbles de maintien du manège » affirme-t-il. Sous la canicule, c’est long et fatiguant mais indispensable.
Dépenses physiques d’un côté et dépenses financières de l’autres. En ce moment, tout grimpe notamment les frais généraux, « les assurances, l’eau, l’électricité, le gasoil alors il n’est jamais simple d’établir le prix de vente d’un ticket » prévient Stéphane Balland. « Je préfère vendre deux places à 8 € qu’une seule à 10 ».
Samedi 26 août, pour vous envoyer à l’air, le Bungee Katapult est là pour vous servir.
Jean Bernard
Sans aucunement mettre en doute les mérites de M. Chandioux , les anciens se souviennent que la grande « Fête de Montceau » se tenait déjà dans les années 1940 ( et peut être avant la guerre de 40-45 ?) , à partir du dernier Dimanche d’Aout et qu’elle était plus longue puisqu’en ce temps les vacances scolaires se prolongeaient en Septembre . Elle occupait les Places de l’Eglise et de la Mairie , les quais du canal et « la Cale » et était accompagnée d’ un Dimanche de critorium cycliste où l’on pouvait applaudir quelques champions du Tour de France de l’année et se terminait bien sûr par le traditionnel feu d’artifice . On y venait en famille , et le plus souvent à pieds , de tous les quartiers de la ville et des campagnes environnantes .
Merci Colette pour l’évocation de la fête du Montceau..
« y’était » une autre époque que les moins de ….70 ans….
Et puis, comme « on » sait d’où on vient, « on » peut, peut être, mieux évaluer où on va ?
Est ce que « où on va » se prête à évaluation ???
A mon avis, oui, Colette.
Évaluer, d’après le Dico, ce serait « estimer approximativement »
Où « on » va englobe tous les domaines, matériels, sociétaux…etc.
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C’est vrai que si ma grand-mère…….. était encore là !!!
Je vous souhaite de garder vous aussi quelques souvenirs de votre jeunesse . Essentiellement des bons !
Eh, bien oui,
Moi, aussi ma grand-mère m’a conduite à la fête.
Et, j’en étais et j’en suis encore très heureuse.
Tout le monde n’a pas eu (et n’a pas) une enfance choyée et entourée.
Nostalgie, si vous voulez, mais souvenirs précieux sûrement.
Alors, que la fête continue pour la joie des enfants.