Dave, Sheila en 2024 et, dans la continuité, Michel Fugain en ouverture du BAM 2025 et juste derrière lui, Dany Brillant. Des artistes de légende qui, à chaque fois, ont affiché sold out (complet) à l’Embarcadère de Montceau-les-Mines.
Avec Michel Fugain, 83 ans au compteur mais avec une carrosserie rutilante et le son d’un moteur pratiquement flambant neuf, les 900 spectateurs ont pris la route d’un voyage dans le temps.
La salle s’éteint. Le public retient son souffle. Puis, dans un éclat de lumière, Michel Fugain apparaît. Il tient la scène avec la même énergie qu’un jeune homme. Le concert commence mais ce n’est pas un simple spectacle. C’est un voyage sur une route que personne n’a oublié, que la salle a emprunté les yeux fermés.
Sa voix n’a pas changé, elle n’a rien perdu de sa chaleur. Le public est projeté dans les années 60, quand Fugain quittait la médecine pour embrasser la musique. Un pari fou… devenu une légende.
Avec lui, le passé et le présent fusionnent. Le flambeau est passé, mais la flamme reste vive.
Pour Michel Fugain, cette soirée est à la fois un retour aux sources et un moment d’affirmation artistique. Avec plus de 60 ans de carrière derrière lui, il puise dans son répertoire _ “Une belle histoire”, “Fais comme l’oiseau”, “La fête” _ pour raviver des souvenirs chez les spectateurs. Fugain propose un spectacle « authentique, drôle et vibrant », oscillant entre textes forts, moments de tendresse et instants de communion musicale.
La complicité entre l’artiste et son auditoire a été l’un des points forts de la soirée. Michel Fugain aime partager ses anecdotes, ses réflexions sur le temps qui passe, et laisser respirer ses mélodies. Le cadre intimiste de L’Embarcadère lui a permis cette proximité appréciable.
Ce jeudi soir, Montceau-les-Mines est devenue le temps d’un concert une scène chargée d’histoire et d’échanges. Michel Fugain, accompagné de ses musiciens a offert plus qu’un spectacle, une célébration de la vie, des chansons, du public. Le BAM Festival a débuté sous les meilleurs auspices, avec musique, générosité et partage pour mot d’ordre.
L’Embarcadère n’en avait pas fini. Déjà submergé par Michel Fugain, il allait tomber dans les bras de Dany Brillant, malgré l’heure tardive (lire par ailleurs).
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J.B.





















