Montceau – FDL 71, c’était ici et nulle part ailleurs

Le festival des lycéens 71, version Montceau-les-Mines en association avec les restos du cœur « a dépassé le chacun pour soi » ce samedi soir à l’Embarcadère.

Ils sont fous ces lycéens, fous de vous, vous qui n’avez plus le droit ni d’avoir faim ni d’avoir froid.

Fous de vous, vous qui cherchez un peu de pain, un peu de chaleur.

Hier soir, à l’Embarcadère à Montceau-les-Mines, le festival des lycéens 71 ne les a pas oubliés. Les années passent et le temps ne s’arrête jamais. On le traverse comme une onde, choc des générations qui a chaque fois promettait, certes pas le grand soir mais toujours une place à table.

Alors, pour ne pas avoir mauvaise conscience, il est encore possible de tout dire, de tout faire comme ces lycéens accrochés à l’idée d’aider les plus démunis, ceux des restos du cœur.

Une soirée _ trois au total _ dont la dernière à, Montceau-les-Mines que le festival des lycéens a mis en scène comme des professionnels de la profession et apporter ainsi un peu de pain et de chaleur. Beaucoup de chaleur, énormément de chaleur, celle du cœur pour toucher celui qui, encore aujourd’hui, est dans le besoin ou même dans le malheur.

Ils ont sacrifié du temps, ils l’ont traversé en chantant, dansant, criant même sur cette scène de l’Embarcadère en disant que ce n’est pas vraiment leur faute « si y’en a qui ont faim, mais ça le deviendrait si on n’y change rien ».

Soutenir, aider une noble cause quand on est lycéen à Montceau donne une dimension encore plus touchante, plus exaltante d’y donner du temps, de son temps. Etre lycéen, artiste lycéen permet de s’exprimer, d’exprimer son talent et d’y associer une cause tout en y prenant du plaisir. De le partager avec la salle.

Chaque année les soutiens s’affirment, les lycéens confirment et les restos du cœur 71 disent « ça se passe ici, ici et aujourd’hui ».

Coluche n’aurait pas dit mieux ou même mieux.

Jean Bernard