Montceau – Expliquer, le faire savoir et dire « ce que nous voulons pour demain »

 

 

Marie-Claude Jarrot aime manier le fond et la forme. Madame le maire l’a prouvé une fois encore à l’occasion de la cérémonie des voeux aux forces vives, jeudi soir à l’Embarcadère de Montceau-les-Mines.

D’abord la forme avec ce clin d’oeil à la jeunesse et les danseurs de breakdance de Chalon-sur-Saône, la compagnie Flex Impact, en parfaite corrélation avec Montceau Terre de Jeux, sachant aussi que le breakdance sera discipline olympique aux JO Paris 2024, une transition aussi avec Paris 1924.

Sur le fond, madame le maire de Montceau n’a pas fait dans la sobriété énergétique quand bien même a-t-elle donné le temps de respirer aux invités par des virgules acrobatiques de breakdance.

S’exprimer est un art autant que peut l’être la danse et là encore, Marie-Claude Jarrot sait faire preuve d’audace et d’endurance. Trois années sans voeux ont dû lui paraître bien long ce qui n’a pas empêché son équipe de la majorité municipale d’avancer. « Etre élu, c’est servir » dit-elle. Servir l’intérêt public dans le sens où, d’après le maire, « il ne sert à rien de tenir des discours masquant la difficulté des temps que nous vivons. Nos concitoyens ont besoin de paroles de vérité. Ils n’ont pas besoin de faux-semblants. Ils n’ont pas besoin de paroles sans conviction. Ils n’ont pas besoin de promesse sans contenu ».
Et de glisser au passage, « travailler aux côtés de celles et ceux qui agissent au service de Montceau et jamais de ceux qui, refusant de vous dire la réalité pour justifier de tout critiquer, sont les pires passeurs de messages qui, à la fin, affaiblissent notre ville ».

C’est l’engagement dans cette année qui verra les couleurs de l’olympisme sur Jean Bouveri et le centre nautique, la première pierre du nouveau cinéma, l’ouverture des portes de la nouvelle école du Bois-du-Verne, la poursuite des travaux de réaménagement de l’éclairage urbain, des aménagements de récupération d’eau, des installations de panneaux photovoltaïques et des ombrières, l’ouverture de la Maison des Assistantes Maternelles, la finalisation des équipements numériques des écoles, la mise en place du dispositif « Notre école, faisons-là ensemble », la construction d’un vestiaire au Magny, la poursuite de l’aménagement des structures d’accueil des associations ou encore la déclinaison du Pacte social en direction des Ressources humaines de la Ville.

 

 

2024, l’action encore et toujours

 

 

Au onzième jour de janvier 2024, c’est une page blanche qui s’ouvre « que nous allons remplir de nos projets individuels et collectifs et sur laquelle nous écrirons nos espérances personnelles, professionnelles, associatives, territoriales » déclare Marie-Claude Jarrot. « Cette année 2024 sera, pour nous, celle de l’action. Encore et toujours ».

La grande difficulté de la majorité municipale est d’expliquer, de le faire savoir et de le dire. C’est dire que Montceau est une ville  dynamique qui permet d’accueillir de nouvelles enseignes en complément ou en remplacement de celles qui ferment. « Croyez-vous que de grandes enseignes nationales viennent s’installer juste pour nous faire plaisir ? Évidemment que non. C’est le fruit d’un travail quotidien de valorisation de notre bassin de vie. Mais l’attractivité, elle ne se décrète pas elle se construit » stipule le maire. « Et dix années ne suffisent pas à remettre à niveau ce qui n’a pas été fait pendant si longtemps ».

C’est évoquer le combat au quotidien avec « le député Margueritte pour obtenir la labélisation de notre hôpital, c’est fait, et les financements soit près de 70 ME pour la construction d’un établissement neuf. Nous y sommes presque » avance-t-elle.

C’est encore et surtout, la renaturation des espaces urbanisés, en lien avec une gestion optimisée de la ressource en eau, c’est la performance énergétique des bâtiments, c’est la sobriété foncière et la revitalisation du centre ville. C’est encore à Montceau, des ombrières photovoltaïques sur les parkings du centre nautique et de Jean Bouveri, avec l’installation d’une centrale photovoltaïque sur les terrains du Lavoir des Chavannes et au Lac Saint Louis.

C’est encore  Lucy après la disparition sa tour réfrigérante et la cheminée  qui « devrait faire partie des 50 sites en France « clé en main » ce qui représente 2000 hectares de réindustrialisation et d’ici 2026-2027, 200 emplois » rappelle-t-elle. « Nous allons continuer à travailler en ce sens pour les mois qui s’annoncent », que 2024 marque une étape essentielle dans la construction de la ville, « une ville durable, inclusive, une ville accessible ».

 

J.B.