Jeudi 11 octobre 2018, rassemblement devant les grilles d’Eolane zone Sainte Elisabeth à Montceau-les-Mines de 12h à 14h. Un appel à participer du parti communiste.
La chute ! – En 1922 CHEVEAU crée à Montceau-les-Mines une usine de production de matériels électriques et téléphoniques pour la mine. Ensuite cette usine passe à d’autres propriétaires qui développent et diversifient les fabrications : SCHNEIDER-WESTINGHOUSE (1962), JEUMONT-SCHNEIDER (1964), JS TELECOM (groupe BOSCH 1988), TENOVIS S.A. (2000). En 2002 le groupe Èolane achète l’usine de Montceau avec l‘appellation de COMBEL (Compagnie Bourguignonne d’Electronique) et qui emploie 230 personnes. Le président Paul Raguin affirmait « Nous sommes un groupe familial qui n’a pas d’actionnaires externes. Je dirige la stratégie du groupe (…) Le groupe est sain et a quelques perspectives d’avenir ». Depuis 2002 l’effectif de l’usine (devenue Èolane) n’a cessé de diminuer pour arriver à 90 salariés.
Quel avenir ? – En juillet 2017 Hivest Capital Partners, un fond d’investissement, entre au capital d’Eolane accédant à une minorité de blocage (49% du capital) et change le président du directoire. Le groupe Èolane emploie 3200 salariés, est présent dans 5 pays (France, Chine, Maroc, Estonie, Allemagne) avec 24 implantations dont 9 en France. Fin septembre 2017 le groupe Èolane annone la fermeture, dans les trois ans, des trois sites en France dont l’établissement situé à Montceau-les-Mines.
Le groupe Hivest Capital Partners n’a pas respecté ses obligations ! La procédure d’information et de consultation des instances représentatives des salariés n’a pas été respectée. Le 18 septembre dernier, le Tribunal de grande instance de Chalon-sur-Saône a ordonné à la direction d’Èolane de recommencer la procédure d’information et de consultation du comité d’entreprise et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, dans un délai maximal de quinze jours à compter de la signification de la décision.
Ensemble avec les personnels d’Èolane
Jeudi 11 octobre entre 12 et 14 heures devant l’entrée de l’établissement
Dans un contexte de dégradation des droits des salariés suite aux ordonnances sur le Code du travail, la direction du groupe essaye de faire avaler sa décision afin d’éviter la juste réaction des salariés et de la population locale. Ce groupe d’investissement, dont la seule préoccupation est la rentabilité maximum des ses usines, doit rendre des comptes !
La France en commun – Les valeurs de la République ne peuvent plus s’arrêter aux portes de l’entreprise. Celles et ceux qui, par leur travail, créent les richesses doivent pouvoir se réapproprier les richesses confisquées par les actionnaires et prendre en main leur avenir. En mettant en commun leur intelligence collective, elles et ils doivent être les actrices et les acteurs de la transformation sociale. L’entreprise ne peut plus être le dernier bastion de la monarchie patronale et des actionnaires qui décident seuls de l’avenir de salarié-e-s et de territoires, sans avoir à l’esprit autre chose que le montant des dividendes et la valeur de l’action cotée en Bourse. Il est grand temps de donner un nouveau statut juridique à l’entreprise afin de donner plus de pouvoir aux travailleuses et aux travailleurs.