Pierrette Lafarge ne manque pas d’air du 17 mars au 7 avril 2018 à la galerie La Vignothèque.
Une femme que l’on verrait plutôt dans un roman d’Agatha Christie genre Miss Marple mais qui en fait se coltine la gomme, le caoutchouc, la chambre à air de vélo (son mari crève sans arrêt avec son biclou), de mobylette, moto, voiture, camion, etc. ça va faire 5 ans que ça dure sans rustine.
A priori on se dit, « de la chambre à air, on en fait quoi ? » De l’art, de la sublimation, en fait de l’art à l’état brut.
Mais à côté de l’un des 4 éléments primaires : l’air, on trouve la lumière et Pierrette Lafarge le dit avec une franchise souriante « c’est la lumière qui travaille pour moi. »
Et le spectateur peut se rendre compte des effets bluffants de la matière et de la lumière.
Cette artiste réussit un tour de force phénoménal, elle transmute les matériaux comme Nicolas Flamel transformait le plomb en or. Et honnêtement Pierrette crée de l’or. C’est étonnant, intéressant, bluffant et surtout c’est de l’art.
Dans cette exposition, Pierrette Lafarge propose une trentaine d’œuvres originales qui ne manquent pas d’air.
Et vous spectateur attentif, forcément étonné, vous passerez du temps à en croire vos yeux et votre esprit. Donc vous bougez comme disent les directives gouvernementales et vous venez à la Vignothèque.
Du 17 mars au 7 avril 2018 à la galerie La Vignothèque ouverte les mercredis et samedis de 14h30 à 18h30.
Gilles DESNOIX