Montceau – En mai, « Brass » ce qu’il te plaît : moment d’intense émotion musicale

Pour rien au monde les spectateurs de l’Embarcadère à Montceau-les-Mines n’auraient quitté leur place avant l’entracte. L’orchestre Passion BF Bourgogne, dès le premier geste de Sébastien Monin à la baguette, électrisa la salle qui resta collée au siège avec de furieuses envies d’applaudir, de danser.

Tout le monde dans les rangs battait la mesure, swinguait du popotin, faisait trembler les rangées de siège en battant la mesure avec le pied.

Une heure, plus le rappel, plus la réunion avec les musiciens du Hauts de France Brass Band, une heure de pur plaisir, de musique parfaite, une heure d’enthousiasme partagé, d’images musicales.

Une sorte de cicérone type Marvel venait entre chaque morceau présenter l’étape suivante du voyage onirique.

Même les sirènes d’Homère qui tentèrent de charmer Ulysse n’avaient pas la persuasion de PBFB, aucun spectateur n’a mis de boules de cire dans les oreilles, ne s’est fait attacher à son siège, tout le monde s’est laissé captiver et capturer volontairement.

Du Karajan pour BF, mais du Karajan quand même, ça vous exalte le cœur comme le premier jour de printemps à l’adolescence.

Pour ceux qui s’étonneraient de la perfection de la sonorité, de l’homogénéité et de la symbiose de l’orchestre nous les appelons à se reporter à l’excellent article de l’Informateur de Bourgogne https://linformateurdebourgogne.com/montceau-passion-bf-bourgogne-fin-pret/

Après l’entracte, l’orchestre Hautes-de-France Brass Band investira la scène et commencera son heure de musique.

Sous la direction de Luc Vertommen, les Noir et Or offriront une prestation de très haut niveau. Pas la même sonorité, une facture différente, mais quels talents dans les pupitres.
Ce sont aussi des champions de France, 4ème au championnat d’Europe à Utrecht, ça se sent, ça se voit, ça s’entend.

Et dans les gradins, mêlés aux 450 spectateurs, les musiciens de PBFB étaient les plus enthousiastes et applaudissaient le plus forts leurs collègues sur scène.

Un spectacle d’une très haute tenue, à renouveler sans attendre une nouvelle ordonnance du médecin culturel.

Gilles DESNOIX

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