A l’école Voltaire-Rousseau de Montceau-les-Mines, le vrai banc de l’amitié se trouve dans la cour mais en raison du mauvais temps, il a fallu improviser un banc dans l’école.
Qu’importe le lieu, le symbole n’en prendra pas ombrage.
Ce banc de l’amitié, le premier dans une école montcellienne, va se multiplier.
Quel est son principe ?
Lorsqu’un enfant se sent un peu triste, seul, qu’il ne trouve pas d’amis pour jouer avec lui, qu’il a besoin de parler ou qu’il a besoin d’aide, alors il va s’asseoir sur le banc. En le voyant assis sur ce banc, les autres enfants vont comprendre le message et
le besoin d’amitié de cet élève assis sur le banc.
On les appelle « bancs de l’amitié », « bancs des copains », parfois « bancs anti-isolement ». Ce dispositif propose aux élèves timides ou esseulés de ne pas le rester trop longtemps. Il permet de montrer qu’on est mal à l’aise, sans avoir à le dire avec des
mots.
Les nouveaux élèves qui n’ont pas encore d’amis ou les élèves qui se sentent un peu tristes peuvent s’y asseoir, en attendant que quelqu’un vienne leur proposer de jouer.
A l’origine, le banc de l’amitié viendrait des Etats-Unis où une petite fille, qui ne connaissait personne dans son nouvel établissement, aurait elle-même créé cette astuce pour se faire des amis. Et, petit à petit, il semble que le dispositif produit d’autres effets que celui de consoler les enfants malheureux. Pour le reste du groupe, le banc est aussi très intéressant
car il permet de développer l’empathie, à un âge où on est encore très centré sur soi-même. Savoir que l’on peut apporter de l’aide à quelqu’un d’autre est très important dans la vie en société, tout comme le fait de partager des jeux, des émotions, se sentir
appartenir à un groupe.
En premier lieu, les équipes doivent installer un banc ou cibler un banc existant qui deviendra « banc de l’amitié ». Informer et expliquer aux enfants la signification et le rôle de chacun dans cette démarche par le biais de dessins.
Identifier quelques enfants qui seront les « ambassadeurs », « responsables » ou « amis du banc », qui porteront un signe distinctif et veilleront à ce que les enfants ne restent pas seuls sur le banc.
Le projet est de déployer cette démarche à toutes les écoles et centres de loisirs. La première école équipée est donc l’école Voltaire Rousseau.
Le Kiwanis soutient financièrement ce projet en finançant le matériel (peinture, pinceaux…).
EXCELLENTE initiative.
À généraliser également dans le monde des adultes, notamment en entreprise (publique comme privée)