Le pôle associatif du Magny va disparaître prochainement.
L’aire d’accueil des gens du voyage, rue de Nancy va fermer (photo archives).
Les absents ont eu tort. Mardi soir, à la réunion de quartier du Magny à Montceau-les-Mines, Marie-Claude Jarrot a fait des annonces et non des moindres.
Le Magny comme le lavoir des Chavannes, fait partie de l’histoire minière, un quartier aussi rendu célèbre par les gilets jaunes ou davantage fréquenté par les gens du voyage. Un quartier pour beaucoup abandonné mais dont la majorité municipale tient absolument à sortir de l’oubli. Le Magny a besoin d’un coup de fouet, d’un second souffle. Il ne va pas se transformer d’un coup de potion magique en Domaine des Dieux mais dans un premier temps, le pôle associatif va disparaître. « Il va être détruit » déclare madame le maire. Dans la salle des fêtes, c’est le silence. On attend la suite et surtout des explications.
Cette ancienne école est en très mauvais état et « c’est une passoire énergétique » soutient le maire. « Je ne veux plus réparer, nous allons donc reloger les associations ». Ce qui a amené la ville a acquérir l’ancien bâtiment de la Carmi, rue de la Fontaine (près de la gare SNCF) où nous installerons les associations du Magny. Pas toutes puisque « nous cherchons une solution pour les associations portugaises, italiennes et polonaises » précise-t-elle.
Que deviendra l’emplacement une fois le pôle associatif à terre ? « Un espace vert à moins qu’on construise quelque chose » émet Marie-Claude Jarrot.
Des parcelles de terrain à vendre de 15 000 à 20 000 €
Et que feront les associations qui utilisaient la grande cour pour y organiser un vide grenier ou la fête du cochon ? Direction les Grands Parcs où il est prévu d’aménager un espace équipé d’un préau.
Prochainement, toujours dans le quartier du Magny à mi-chemin avec le Bois du Verne, devrait fermer l’aire des gens du voyage rue de Nancy en accord avec la communauté urbaine Creusot Montceau. Des milliers d’euros sont injectés chaque année sans que les conditions d’accueil soient acceptables. « Il est temps d’y mettre de l’ordre » glisse un habitant.
Destruction et fermeture d’un côté, construction de l’autre. Le Magny doit revivre, qu’il retrouve l’âme qui fut la sienne du temps de la mine. C’est pourquoi la ville engage un programme de réhabilitation et va mettre en vente une quinzaine de parcelles constructibles, « un programme piloté par le CUCM et Ville et Paysage » indique Lionel Duparay, adjoint aux finances.
Ce sont des terrains viabilisés de 500 à 600 m2 proches des commerces existants dont la valeur à l’achat varierait entre 15 000 à 20 000 €. Après des études nécessaires et des règles d’urbanismes à définir, la commercialisation pourrait intervenir au premier trimestre 2023.
De son côté, Habellis devrait également mettre en vente une quinzaine de parcelles.
C’est le début du renouveau du Magny.
Jean Bernard
Pourquoi ne pas rénover tous les logements habellis vident dans tous les quartiers ? Ceux ci font parti du patrimoine minier ! Et les mettre à la location. Toutes ces maisons vident à l abandon donne un air triste à notre ville. J ai vu un reportage à la télévision sur les maisons de la mine du nord, celles ci étaient toutes rénovées et louées, on devrait demandé conseil à la société qui gère ce patrimoine !!!
Les absents n’ont pas eu tort car, finalement, qu’avons nous appris de cette réunion que nous ne savions déjà ?
Cette dernière concernait bien plus la Commune , son bilan, ses difficultés, ses utopies aussi …que le quartier.
Devons nous être inquiets de ce qui se trame dans notre quartier ? Nous ne le savons pas tant les affirmations semblent sans discontinuer entretenir le doute.
On sent bien que les représentants de la commune, en surnombre pour l’occasion ,semblent etre à bout de souffle et cherchent des solutions à grand coup de subventions et d’alliances plus où moins judicieuses.
Franchement, il manque à cette équipe de l’humilité , de l’avenance de l’ecoute et beaucoup de transparence.