Montceau de 1945 à 1990 – C’est là où j’ai grandi, où je me suis marié, joué, rêvé ou pleuré…

Il s’est présenté devant les 700 spectateurs les yeux un peu tirés. Jusqu’au dernier moment, David Michaudet a mis toute son attention pour apporter la touche finale sur le film  « La vie dans les quartiers de 1945 à 1990. « Ce film, c’est l’histoire récente de Montceau-les-Mines » rappelle madame le maire dans la grande salle de l’Embarcadère.

Dans quelques minutes, sur l’écran géant, vont défiler une addition de témoignages, de morceaux de vie de Montcelliennes et Montcelliens dont la mise bout à bout reflète un millier de petites histoires qui font la grande.

Le résultat, fruit du travail de Sylvie Badon, chargée de mission, qui a élaboré, écrit, interviewé, commenté, David Michaudet, chargé de communication à la ville pour les prises de vues, le montage et le son et Jacques Lucet, membre du conseil des Sages et guide bénévole au musée de la mines qui guide les pas du spectateur sur 45 ans, « est une aventure incroyable. Ce film est une formidable preuve qu’il est possible de soulever, malgré tout, des montagnes pour arriver à ses fins » sublime Marie-Claude Jarrot.

Pendant deux heures, 2h02 très précisément, le public n’a pas pas perdu une image, pas une seule parole qui furent collectées pendant 24 mois et a demandé 300 heures de travail pour récolter les témoignages et les interventions de celles et ceux qui ont accepté de raconter leur Montceau. Des instants, drôles, poignants, ont rappelé des souvenirs ou permis de découvrir le Montceau de 1945 à 1990.

« A tous qui ont été une pierre précieuse dans cet édifice qui restera comme un joli album de vie, comme une trace indélébile, je veux dire merci » déclare le maire. « Ce film est la compilation de petits bonheurs, de souvenirs heureux ou plus nostalgiques ».

Au fil des images et des pas du guide Jacques Lucet, insatiable sur l’histoire de Montceau, on y perçoit l’activité professionnelle, minière, associative, communautaire ou religieuse qui ont contribué et contribue encore, au quotidien de l’animation d’un quartier. C’est là où j’ai grandi, où je me suis marié, où j’ai joué, où j’ai rêvé, où j’ai travaillé, où j’ai pleuré.

Ce film bat au rythme d’une vie, le rythme d’une ville, d’un village dans une ville. « C’est la mise en scène de notre quotidien et celui de nos aînés, c’est un peu la chronique fraternelle des femmes et des hommes qui font Montceau. Leur Montceau. Notre Montceau » souligne Marie-Claude Jarrot.

Ce fut une belle après-midi pour des Montcelliens amoureux de leur ville, de la vie au Montceau.

 

J.B.

 

 

9 commentaires :

  1. Pourrons nous acheter une clé USB comme pour le film précédent ?

  2. Le sentiment le plus présent fut sans aucun doute la nostalgie, quand on voit ce que Montceau est devenu. Bravo aux auteurs de ce documentaire pour nous avoir rappelé que Montceau était attrayant, que Montceau etait festif, que Montceau etait beau, bref qu’il faisait bon y vivre.

  3. la sabliere hier, : une épicerie dock, une épicerie coop, une épicerie Pautonnier il me semble, une petite épicerie a l angle de la rue du creusot, la boucherie Douherey, une boulangerie, 2 cafés, et j’en oublie surement, une école garçons et filles du CP a la 6eme, aujourd’hui plus rien.

  4. Il est regrettable encore une fois, que nous ne soyons pas au courant, lorsqu’il y a un film sur Montceau !!!!
    Beaucoup ont cru que c’était celui qui était déjà passé, fait par le Ciné Caméra Club !!!!!
    Le service Communication ne fonctionne pas beaucoup.
    Comme la programmation des soirées à l’embarcadère, qui ont eu lieu un vendredi soir, et c’est le lendemain due nous l’avons appris !!!!!
    Je pose la même question.
    Y aura t’il une clé USB ,ou une autre séance ????

  5. Où peut-on acheter le film sous clé ET le film précédent ?

  6. Pas assez de communications je ne savais pas qu il y avait un film sur Montceau
    Pouvons nous nous procurer une clé usb pour regarder ce film

  7. Comme d’habitude la communication était bien faite, pffffffff

  8. Je suis née à la Lande, dans une des premières maisons de la ville (1836 ), et j’aurais beaucoup aimé voir ce film.
    Comment pourrais -je me procurer une copie de ce film.
    Comment procéder ?
    Merci beaucoup de me renseigner.
    Bernadette Jacquet

  9. Une erreur de frappe:
    Ma maison natale date de 1846 et non 1836

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