Il a vu défiler dix commissaires à Montceau-les-Mines. A présent, c’est son tour de tirer sa révérence. A compter du 1er mars, enfin le 2 (le 1er est un dimanche), le commandant Fabrice Berthelon prendra ses fonctions de numéro 2 (adjoint au commissaire) au commissariat de Sète.
Après dix-neuf ans dans la cité montcellienne, Fabrice Berthelon va découvrir un tout autre paysage sur les bords de la Méditerranée. Sète et son étang de Thau, ses cimetières dont l’un marin avec les tombes de Paul Valéry et Jean Vilar, la patrie de Georges Brassens. Au moins pourra-t-il se souvenir du canal du Centre en longeant celui du Midi.
Pour l’heure, Fabrice Berthelon a la tête dans les cartons et à son bureau. A 50 ans, il s’apprête à vivre de nouvelles aventures dans une cité au parfum iodé, ses 40 000 habitants (4 fois plus en été). Il en a besoin, besoin de rompre avec une routine qui s’installe au fil des années sans qu’on y prenne garde.
Le passé, Fabrice Berthelon le regarde non pas avec nostalgie mais avec une certaine philosophie, « j’aurais aimé faire plus, aimé faire mieux ». L’insatisfaction perpétuelle d’un homme aux exigences élevées.
Sète, c’est son choix
Le terrain, « c’est là où se fait le métier » dit-il. Forcément, il replonge dans ses souvenirs, l’époque de son service militaire dans la police à Marseille. Il y a mis un pied, le second suivra et depuis il a enchaîné pour en 1995, réussir au concours d’inspecteur. A la première opportunité, il laisse dans le rétro la Seine-et-Marne pour revenir chez lui, le Bassin minier. Il y avait urgence à Montceau, alors Fabrice Berthelon est volontaire. Il accourt. « Lieutenant Berthelon, à vos ordres ! »
Et les années passent, 8 ans chef des investigations, 6 ans chef des unités de voies publiques et, en 2014, après un intermède à Chalon pour prendre le grade de capitaine, Fabrice Berthelon devient l’adjoint du commissaire.
Aujourd’hui, il a décidé de bouger, à sa demande. D’aller un peu où il veut contrairement à son chef hiérarchique. Un petit avantage.
Des souvenirs au commissariat de Montceau-les-Mines, Fabrice Berthelon les collectionne. Certains marquent plus que d’autres, notamment cette fois où, débordé par une multitudes d’affaires, des gardes à vue à profusion, il appelle en renfort des collègues en repos. Son binôme est indisponible, « mais une heure plus tard, il débarque au bureau et de le voir dans l’entrebâillement de la porte, quel soulagement » se souvient-il. la solidarité dans le boulot, même chez les flics, n’est pas un vain mot.
Plus cocasse, cet homme qui a oublié de venir chercher un gâteau d’anniversaire à la pâtisserie située juste au-dessus du poste de police. Il compose le 17 et demande au policier de lui récupérer et carrément lui apporter. Et pourquoi pas !
Bientôt, Fabrice Berthelon va enfiler ses bottes de Sète lieux pour rebondir au bord de la Méditerranée. Arnaud Plantard, l’actuel numéro 3, va grimper en numéro 2. La roue tourne.
Commandant Berthelon, bon vent.
Jean Bernard
bon vent Fabrice tu nous manqueras . un GJ qui t’aimait bien pour ta patience et ton écoute envert les autres .on se reverra j’en suis sûr…
Officier doté d’une très grande humanité. Toujours à l’écoute . Très professionnel mais jamais execif. Effectivement tu nous manqueras. Bon vent à Toi et Ta petite Famille dans votre nouvelle vie.
Tous nos remerciements Commandant Berthelon pour votre engagement, votre écoute, votre humanité … vous êtes une référence – et aussi une personne d’une intégrité et d’une bienveillance comme on n’en connaît peu dans une vie – qui a été été au service de chacun et de la Police Nationale de Montceau-les-Mines avec une implication hors norme et un esprit d’équipe d’exception.
Le job a été plus que rempli, nous vous souhaitons de vous réaliser pleinement à Sete même si égoïstement nous aurions aimé vous garder pour nous seuls, les habitants du Bassin Minier.
Bon courage et bel épanouissement face à vos nouveaux challenges Commandant !
SL & famille
Un homme droit et un homme de droit
Une personne intègre de grandes qualités professionnelles
Il est toujours resté humble et humain sans jamais se dissocier de ses obligations,
Nous allons vous regretter
Bonne chance pour la suite Mr le commandant