Les usagers sont venus chercher une explication à la hausse des charges du chauffage urbain. Ils n’ont pas été convaincus même si madame le maire a décidé de prendre le problème très à coeur.
Que dire, que penser à l’issue de la réunion provoquée par le CNL (confédération nationale du logement) sur un sujet très sensible, la forte augmentation des charges de chauffage (chauffage urbain) dans certaines cités montcelliennes?
A écouter les locataires à la sortie de l’Embarcadère ce vendredi soir, la majorité se montraient pour le moins dubitatif. « 80% des personnes présentes n’ont rien compris aux explications. Moi, j’étais à la réunion de la mairie en 2016 avant le début des travaux de la nouvelle chaufferie, on nous a dit que la facture de chauffage n’allait pas augmenter, voire même baisser ».
Or, le constat est tout autre. Ce n’est pas tant le prix de l’énergie (des différents combustibles) qui en est la cause, mais la maintenance. Prenons l’immeuble le Gambetta, la maintenance pour 2015/2016 se montait à 23201.07€, en 2016/2017 , elle s’élève à 36537.75€; aux Allouettes, c’est encore plus sensible, on passe de 21634.46€ à 34068.96€.
Les locataires, excédés par cette hausse ont répondu à l’invitation de Colette Dury, présidente de la CNL de Saône-et-Loire, pensant qu’ils auraient une explication. Même Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau-les-Mines avait tenu à être présente, elle même excédée par le titre du JSL le matin même sur le sujet. D’ailleurs, en aparté, avant même que ne commence la réunion, madame le maire fit part de son agacement à Colette Dury.
Alors qui croire au milieu de cet imbroglio? Même le directeur de Moncia qui gère la nouvelle chaufferie, Dominique Lamard, déclarait: « Globalement, on en sait pas ce s’est passé ». Les charges de chauffage augmentent et personne apporte de réponse.
Ce n’est pas tout à fait exact. La nouvelle chaufferie et la rénovation des 19 km du réseau ont coûté dans les 20M€. Un investissement qu’il a bien fallu répercuter dans les charges de chauffage. Ce qui était prévu dans un avenant au contrat en juillet 2013 (sous la mandature Mathus), la maintenance passant alors au 1er janvier 2016, de 20 à 80€ par usager. Mais, il était dit aussi, que la hausse de la maintenance serait compenser par la baisse du coût de l’énergie. Cherchez l’erreur.
Alors que faire?
Marie-Claude Jarrot qui ne veut surtout pas laisser des usagers dans l’expectative, va relancer les réunions de la CCSPL (commission consultative des services publics locaux dont la dernière remonte à janvier 2014) d’ici fin février 2018 et « créer un comité des usagers » au grand désarroi de la présidente de la CNL.
« Nous arriverons peut-être à trouver une solution » espérait Colette Dury.
Jean Bernard
Pour avoir des explications il faudrait peut-être demander à monsieur khier qui c’était occupé des travaux de rénovation ah oui au fait que devient-il il avait démissionné il devait donner des explications on attend toujours peut-être que Madame le Maire à des explications il ne faudrait pas faire un article là-dessus ça risquerait encore de la froisser
Toujours les memes qui payent . Comme réponse , c’est la faute des autres.. Mais il ne faut surtout rien dire dans la presse …chut. c’est un secret….
Un rappel : la hausse constatée sur le R2 (entretien) est effective depuis le 1er janvier 2016….
Depuis la signature de la délégation, 2013, il y a eu l’avenant n• 1
Le délégataire Moncia à la réponse….
tout va bien !! madame le maire à dit qu’elle reprennait le dossier !! Comment reprendre un dossier ou tout est écrit noir sur blanc !