Pour mémoire, la ville de Montceau-les-Mines est signataire du contrat ville porté par la CUCM qui détermine les grandes orientations pour les quartiers prioritaires du territoire. Pour Montceau, il s’agit du Bois du Verne et des Rives du Plessis.
Par ailleurs, depuis 2014, les bailleurs sociaux (Habellis et l’OPAC) bénéficient d’un abattement de 30 % de la TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) des logements implantés dans ces deux quartiers. C’est un avantage fiscal pour les bailleurs qui s’engagent en contrepartie d’une qualité de service renforcée et d’une amélioration de la qualité de vie urbaine.
Il s’agit notamment d’interventions à la maintenance du patrimoine ou encore à la participation des locataires. Ainsi, chaque année, Habellis lance des chantiers éducatifs, c’est-à-dire aider les jeunes à travailler sur dynamique d’insertion sociales et professionnelle qui leur permettent de reprendre confiance en soi et développer des savoir-faire.
Dernièrement, du 8 au 12 août 2023, huit jeunes âgés de 16 à 25 ans ont participé à un chantier solidarité proposé par la MPIM (mission prévention insertion médiation). Djibril, Nassim, Wisem, Sandy, Loutfi, Bilal, Marwane et Youchebed ont d’abord contacté 170 personnes de plus de 70 ans par téléphone au moment des fortes chaleurs et repérées par Habellis. Ils leur proposaient un pack avec de l’eau, un brumisateur et un tas de conseils utiles pendant la canicule. Sur 170 contacts, 111 ont accepté la visite d’un jeune au domicile.
Accompagnés par Anne et Aurore de la MPIM à chaque étape du projet, les jeunes ont pu également échangé avec Mustapha, médiateur de tranquillité publique d »Habellis.
Organisation du travail, posture, respect des horaires et du règlement, ce chantier a constitué une véritable porte d’entrée sur le monde du travail.
Les huit jeunes ont travaillé 30 heures et ont été défrayé de 250 €. Une somme qui va permettre à Djibril (18 ans), de financer son permis de conduire. A la rentrée, il sera en terminale à Haigneré en maintenance électrique. Il reconnaissait aussi, « ça fait du bien de rencontrer des personnes plus âgées que nous ». C’est ainsi qu’on tisse du lien social et permet de bien vivre ensemble.