35 000 foyers du bassin minier ont été basculés en tarif heures creuses.
Mouvement national de la CGT Mines Energies pour la réouverture des négociations SNB et pour des moyens dans ses activités sociales.
35 000 foyers du bassin minier ont été basculés en tarif heures creuses. C’est la manière pour les grévistes de mettre la pression sur EDF. Cela se fait aussi au Creusot, à Rouen et ailleurs.
Dès 4h00 du matin les militants syndicaux ont pénétré dans le site et ont mis en place leu piquet de grève en alertant la presse.
C’est Florence Casareales la secrétaire générale du syndicat CGT Mines Energies, de Saône-et-Loire qui est leur porte-parole.
On note la présence de collègues de Michelin qui sont venus soutenir le mouvement, un piquet de grève CGT mines Energies étant installé face à leur usine.
Florence Casareales explique que le mouvement national trouve ici une expression forte car le site de Lucy est un enjeu très fort.
La CGT a proposé un plan Biomasse de reprise du site. Ce projet est soutenu par les maires du Bassin minier, par le président de la communauté Urbaine et par la présidente de la Région.
En même temps elle soutient les dix salariés d’Uniper qui se trouvent sur le site et que l’entreprise aimerait bien brader. Ils sont dans une situation très inconfortable et ont de grosses craintes pour leur avenir.
L’action d’aujourd’hui est un pas supplémentaire dans la stratégie de tension de la CGT. Si la réouverture des négociations (et aussi les termes de celle-ci) n’intervient pas, il y aura un nouveau niveau de franchi avec des actions encore plus dures.
Dans la bonne humeur et la fumée d’un feu les syndicalistes sont déterminés. Il y a même un représentant de la CGT Framatome.
Un représentant d’Enédis et un huissier Montcellien sont venus faire les constatations d’usage. Un autre était venu auparavant constater le bris de chaine effectué par les militants pour pénétrer dans les lieux.
A suivre
Gilles DESNOIX