Céline et Malaurie sont à bout. Harcelées depuis plus d’un an, elles affirment vivre un véritable enfer, au point d’avoir été contraintes de déménager. Malgré les plaintes et les interventions de la police, le calvaire se poursuit.
« Nous avons même été obligées de déménager », confie Céline. Exténuées, les deux femmes disent ne plus dormir la nuit, rongées par l’angoisse et l’impuissance. Et pour cause, de manière régulière, un couple _ un homme et une femme _ viendrait devant leur domicile pour s’en prendre à leurs biens. Jets d’œufs sur la façade, purin sur les véhicules, colle à tapisserie sur le pare-brise, pneu entaillé… La liste des dégradations s’allonge.
Les faits auraient débuté en juin 2024, alors que Céline et Malaurie vivaient rue Camille Desmoulins, à Montceau-les-Mines. Face à la répétition des incidents et à l’absence de solutions, elles prennent la décision de déménager dans un autre quartier, à La Sablière.
« Nous avions un jeune couple d’amis que nous ne voyions plus depuis le début de nos problèmes. Après notre emménagement, ils ont repris contact avec nous. Un week-end, ils sont venus avec leur barbecue pour une soirée. Ils devaient revenir le chercher, mais entre-temps, il a été volé. » Un incident qui, selon Céline, marque le début d’une nouvelle série de violences.
Soupçonnant ce même couple d’être à l’origine des faits, les deux femmes installent une caméra de surveillance. « Aujourd’hui, nous savons que c’est bien eux. À leur façon d’agir, nous pensons qu’ils étaient déjà responsables des jets d’œufs à notre ancien domicile », affirme Céline.
Malgré les nombreuses démarches entreprises _ mains-courantes, plaintes, signalements auprès de la police, remise d’éléments matériels comme la plaque d’immatriculation du véhicule _, la situation semble rester bloquée. « La police s’est déplacée une dizaine de fois. Un jour, alors qu’ils me suivaient en voiture, je suis allée directement au commissariat. Les policiers leur ont parlé… mais rien n’a changé ».
Aujourd’hui, Céline et Malaurie ne cachent plus leur détresse. « Je ne sais plus quoi faire. Pourquoi ne leur dit-on rien ? Moi, je veux juste que ce harcèlement cesse. Cela fait un an que ça dure », déplore Céline.
Alors qu’elles continuent de subir ces agressions, les deux femmes espèrent désormais que leur appel sera enfin entendu.
J.B.
Nous avons contacter des policiers sans obtenir d’information.
Photos fournies par Céline et Malaurie.
