« Notre parti pris est de considérer la danse comme étant l’objet d’une perpétuelle réinvention, une discipline où les limites sont constamment repoussées, où l’inspiration naît de l’instant présent, de l’instinct, du partage. »
A partir de là, la compagnie Mehdia apporte une éternelle source de renouvellement. Mardi soir, sur la scène de l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, le public à la fois coloré, jeune et moins jeune, a pu se délecter de la chorégraphie organisée et improvisée sur fond de hip-hop.
Les cinq danseuses _ logiquement elles sont six mais la partenaire italienne, blessée, était absente _ ont transporté les spectateurs dans une excitation provoquant une profonde sensation de bien-être. C’était même jouissif.
Ce corps de ballet à consonnance hip-hop dégage une énergie bien au-delà d’une mécanique bien huilée, il inonde l’expression artistique de son chapelet multiculturel dont sont issues les « ballerines » originaires de Chypre, Italie, Grèce, Bolivie et de France. C’est tout le travail de Medhi Diouri qui a rassemblé, mélangé leur sensibilité pour donner naissance à MeríDio.
Tout est savamment exécuté avec énergie et délicatesse sur des musiques qui leur colle à la peau.
Chapeau.
J.B.
