Montceau – Au conseil municipal, les comptes de la ville ne font pas de bons amis

La nouvelle école maternelle Simone Veil au Bois du Verne, elle ouvrira le 6 janvier 2025.

Trois citernes pour récupérer l’eau de pluie ont été enterrées sous le parking pendant les travaux de réhabilitation du complexe sportif Jean Bouveri.

 

Privé de Laurent Selvez, malade, le conseil municipal de Montceau-les-Mines  a gagné en sérénité et du temps.  En effet, le conseiller de l’opposition (La gauche unie, PS) n’a pas pu intervenir sur les lignes de trésorerie, ni le crématorium (lire par ailleurs) ou encore la garantie de prêt pour le nouveau cinéma, entre autres, soit un gain de temps d’au moins une bonne trentaine de minutes.

Ses petits camarades qui jouent dans la même cour mais désormais chacun pour soi dans l’optique des municipales 2026, à savoir Eric Commeau (Energies Citoyennes) et Isabelle Louis, candidate à la mairie du Nouveau Front Populaire montcellien avec le soutien des communistes et de la France Insoumise, n’ont pas laissé passer l’occasion d’intervenir sur les finances de la ville.

C’est Eric Commeau qui a demandé des comptes à Marie-Claude Jarrot sur la décisions prise le 31 octobre dernier. Il s’agit d’un prêt de 3 M € auprès d’ARKEA Banque pour l’avance de trésorerie dans l’attente du versement du FCTVA (le fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) est un prélèvement sur les recettes de l’Etat qui constitue la principale aide de l’Etat aux collectivités territoriales en matière d’investissement) et du solde des subventions notifiées prévues au budget 2024 de la ville de Montceau.

 

Alors qu’il allait être question d’approuver un peu plus tard le renouvellement de la ligne de trésorerie ouverte à la Banque Postale de 3 M € qui prendra fin le 10 février 2025, le conseiller municipal d’Energies Citoyennes, en bon père de famille, en a conclu que « ça fait 6 M € d’emprunt et ça ressemble à du crédit renouvelable. Des emprunts qui serviront à faire la jointure sur les investissements passés et pas ceux qui viennent. Ce qui veut dire que les finances de la ville ne sont pas resplendissantes ». Il enfonçait encore le clou avec les ventes annoncées des bâtiments de la ville à SEM locale qui doivent rapporter plus de 2 M €. « Où en êtes vous ? » Sans les ventes, « comment allez-vous équilibrer le budget 2024? »

 

 

Des interrogations, des inquiétudes, des explications

 

 

Les emprunts, les ventes sont une véritable obsession de l’opposition. « C’est votre leitmotiv » commentait madame le maire. Comme elle l’a fait au conseil municipal ne septembre, elle lui rappelait que « jamais en 10 ans la ville n’a autant investi, c’est 12 M €. C’est énorme. Ces deux lignes de trésorerie nous les rembourserons avec les subventions qui vont arriver. Et tant que nous n’avons pas payer les chantiers du complexe Jean Bouveri et de l’école maternelle au Bois du Verne, nous ne touchons pas les subventions ni le FCTVA ».

Pour la SEM locale, après des ajustements pour satisfaire la Banque des Territoires et la CUCM « qui vont entrer dans la SEM » rassurait le maire, « mais vous avez toujours été contre cette SEM » rétorquait elle à Eric Commeau, « les cessions sont reportées à 2025 ».

A son tour, Isabelle Louis interpellait la majorité sur « l’impératif de poursuivre la réhabilitation des écoles » dont celle de Jules Verne, « même si les dotations de l’Etat vont diminuer » taclait l’élue PS et s’étonnait du report de la désimperméabilisation de 8 cours d’écoles. Pas d’inquiétude, « le groupe d’opposition y veillera » assurait elle.

Lionel Duparay, adjoint aux finances, en perdait son latin. « Avec vous, il ne faut pas investir parce que nous n’avons pas les moyens et là, il faut tout faire. Suivez le PPI (plan pluriannuel d’investissement), tout y est, de la réhabilitation de l’éclairage public aux plantations d’arbres. Alors faut il augmenter les impôts ? Et vous, vous financez comment ? »

Avant de refaire les cours ou l’éclairage public, « en 2014, dans l’urgence absolue, nous avons dû reconstruire nos restaurants scolaires. Quand nous avons lancé le chauffage urbain, au départ, vous n’étiez pas d’accord et aujourd’hui, tout va bien » argumentait Marie-Claude Jarrot. Quant aux cours des écoles, il s’agit de trouver les bons financements. « Une fois elles ne sont pas finançables puis elles le sont ».

En somme, à chaque projet son financement. Pas de financement alors le projet est retardé.

Les oppositions sont restées sur leur faim.

 

J.B.

4 commentaires :

  1. En qualité de citoyen qui paye ses impôts fonciers à Montceau, je voudrais qui finalement quelqu’un puisse me dire, quel est le montant de la dette de la ville de Montceau Les Mines, une de villes parmi le plus pauvre de France ! Combien ? On attend souvent tout et son contraire. Donc ? Combien est le montant de la ville de Montceau ?

  2. Mdr vous avez juste le droit de rêver,
    Montceau-Les-Mines, va pas dire à combien ils sont endettés
    Madame Lemaire dépense beaucoup d’argent, achète beaucoup de Batiment, je me demande où elle trouve l’argent.
    C’est pas ceux qui vont toucher le RSA qui vont payer des impôts. Ça va être toujours les mêmes, ceux qui travaillent qui ont une maison é qui payeront des impôts et les entreprises, enfin le peu d’entreprises qui reste.

  3. Elle doit avoir un secret pour fabriquer des billets 🤔

  4. mme Hidalgo et mme Jarrot dans le meme panier

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