Montceau – Au Bois Roulot et Bois Garnier, des cimetières au paysage reposant

Les cimetières du Bois Roulot et du Bois Garnier à Montceau-les-Mines font l’objet de soins attentifs tout au long de l’année. A la veille de la Toussaint, ils sont particulièrement scrutés par les très nombreux visiteurs, parents et amis, qui se rendent sur les sépultures y déposer des fleurs, principalement des chrysanthèmes. La Toussaint, un jour qui mêle à la fois la fêtes de tous les Saints et celle des défunts. Le premier, 1er novembre est férié depuis Napoléon Bonaparte, le second _ 2 novembre _  ne l’est pas.

En ce 1er novembre, jour de recueillement, les regards se portent sur l’esthétisme du cimetière. « C’est notre rôle, celui des élus, que d’offrir un panorama qui n’offusquent pas les familles » concède Gérard Gronfier, premier adjoint au maire lui qui, en 2021 avaient dû présenter ses excuses en raison de la prolifération d’herbes sauvages dans les allées des cimetières. Le passage au zéro phyto en 2017 n’a pas été simple à maîtriser. Aujourd’hui, dieu merci, tout est réglé. L’herbe a laissé place à de la pelouse. « C’est beaucoup plus facile à entretenir » précise encore Gérard Gronfier comme sur les cinq hectares du cimetière du Bois Roulot.

Ici, il sont deux agents de la ville, Anthony et Bernie à plein temps. Ils passent la tondeuse dont une petite électrique pour se faufiler entre les tombes. « Nous nous occupons des visiteurs, nous les renseignons, nous sommes également en relation avec les pompes funèbres, les marbriers » explique Anthony. « Nous avons également refait toute la signalétique pour mieux se diriger dans les allées ».

Un cimetière évolue au gré du temps et de son temps. La crémation des corps est une option de plus en plus utilisée d’où l’installation de quatre nouveaux colombariums (6 places chacun), de cavurnes également. « Nous nous sommes occupés à remodeler le paysage du jardin du souvenir, nous avons avons aussi remplacé les six fontaines à eau ». Tous les ans, l’aménagement paysager se transforme.

Au cimetière du Bois Garnier, le travail est identique pour  Eric et Philippe qui entretiennent trois hectares et demi où trois fontaines ont été modernisées. « Cette année, nous avons nettoyé toutes les tombes du carré militaire » précise Eric qui, ce mercredi matin a passé beaucoup de temps à trier les déchets dans les bennes. « Les gens ne trient pas, ils jettent tout dans le même bac » regrette-t-il.

Pour la petite histoire, le cimetière du Bois Garnier date de 1911. Il y a eu plus ancien avec celui de Bel air dont retrouve la trace à partir de 1857 avant d’être déplacé au Bois Roulot dans les années 1930.

 

J.B.

 

Quelques chiffres

En trois ans, ce sont 180 000 € qui ont été investis dans les cimetières montcelliens dont 10 000 € pour les panneaux alu et totem, 14 000 € pour la fontaine du jardin du souvenir au Bois Garnier, 24 000 € pour l’installation des fontaines, 1167 € pour une tondeuse et kit mulching, 14 200 € pour les bennes déchets, 24 600 € et 22 668 € pour les colombariums au Bois Roulot, 542 € pour les arrosoirs… sans compter les travaux de reprises des concessions à l’abandon, la signalétique ou encore les aménagemenst paysagers.

 

 

Cimetière du Bois Roulot

 

 

 

Cimetière au Bois Garnier