Montceau – Au Bois du Verne, la nouvelle école maternelle Simone Veil, s’éveille

Le jour est à peine levé lundi 6 janvier 2025. Dans un halo de lumière, se dessine la nouvelle école maternelle Simone Veil au Bois du Verne à Montceau-les-Mines. Elle en impose dans sa mouture en bois-paille, elle dégage une grande sérénité, « une atmosphère de chaleur » atteste madame le maire venue avec des élus et les ressources humaines de la ville, vivre la première rentrée scolaire de cette nouvelle construction.

Evidemment, les parents qui accompagnent les enfants sont un peu perdus, eux qui encore en décembre avaient leurs habitudes à Erik Satie et François Pompon qui désormais sont appelées à devenir des centres de loisirs. Ils découvrent leur nouvel établissement scolaire qui incarne à la fois une ambition pédagogique et environnementale.

C’est vrai qu’elle est belle cette école Simone Veil et même audacieuse dans sa conception. « C’est un projet qui date » rappelle Marie-Claude Jarrot. En 2024, à son arrivée à la mairie de Montceau, « nous avions 16 écoles avec celle des Oiseaux, ça n’avait pas de sens, un nombre qui correspondait à une ville de 30 000 habitants quand bien même mon prédécesseur, Didier Mathus avait fermé les écoles à la Sablière et au Bois Garnier. Nous devions redessiner l’offre scolaire ».

Au Bois du Verne, tout a commencé par la construction du restaurant scolaire qui a fait place à un préfabriqué et donc cette école maternelle. « Nous sommes de bâtisseurs et nous investissons pour faire des économies notamment d’énergie. En 2014, à notre arrivée, il n’y avait rien d’impeccable dans les écoles » glisse au passage le maire.

Le projet scolaire au BDV n’est pas achevé. Après le restaurant scolaire, l’école maternelle, c’est l’école élémentaire (Jules Vernes) située à proximité qui va faire l’objet d’une importante rénovation. Les études ont démarré mais « la réalisation sera un peu plus longue que prévu. Nous devons trouver le bon montage financier, aller chercher des financements » prévient Marie-Claude Jarrot. En somme, Jules Vernes, dans sa nouvelle livrée, le sera au mieux en septembre 2026 ou janvier 2027.

Pour l’heure, l’école Simone Veil où il reste quelques finitions à effectuer sur les extérieurs, est opérationnelle. Elle est dotée de six classes d’environ 60 m2 chacune avec des espaces adaptés aux besoins des élèves et des personnels (six enseignants et jusqu’à six ATSEM). « Une école du 21e siècle » comme aime à dire le maire.

 

J.B.

 

Le financement

L’école Simone Veil a coûté  6 115 370 € TTC et a bénéficié de 44% de subventions (2 223 191 €). C’est peu en regard à la rénovation du complexe Jean Bouveri (78%). « On finance mieux une rénovation qu’une construction » explique Lionel Duparay, adjoint aux finances.

Les subventions proviennent de l’Etat (360 000 € via la DETR), la Région (940 000 € dont 660 000 € du Contrat Territoire en Action, 250 000 € via Bois Local et 30 000 € par Effilogis, de fonds européens (FEDER 561 151 €), de l’Agence de l’eau (62 040 €) et du Département de Saône-et-Loire (300 000 €).

 

D’autres chiffres  

Capacité d’accueil : 162 enfants de 3 à 6 ans

Superficie du bâtiment : 6 classes de 60 m2, 2 salles de repos de 40 m2, une grande salle d’activité de 160 m2, une salle BCD/multimédia de 45 m2, une garderie de 60 m2, bureau de direction, salle des maîtres, infirmerie et buanderie.

 

Choix écologiques

Chaudière à granulés de bois, panneaux photovoltaïques, matériaux naturels et locaux (charpente en bois, caissons isolés en paille). Les pierres d’une partie du mur de l’ancienne école François Pompon ont été utilisées pour la façade de l’école Simone Veil.

 

 

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