Des commerce se créent, d’autres s’éteignent, d’autres encore demeurent à Montceau-les-Mines. Ainsi va la vie. D’autres encore changent de main sans bruit, sans tambour ni trompette. Ainsi, depuis le 1er janvier 2022, un nouveau gérant a pris place au Nota Bene, lieu allégorique de la vie montcellienne.
Vingt-et-un an après la naissance du Nota Bene par Mario Ninotta, c’est au tour d’Alexandre Carlot de prendre la destinée de cet établissement. Le voici propriétaire du fonds avant probablement d’acquérir la totalité, c’est-à-dire les murs. « J’ai signé une promesse d’achat sur 48 mois » précise le gérant.
Une page se tourne, c’est évident mais le feuilleton continue. « C’est le plus bel établissement du coin, je ne vais pas faire la révolution, juste apporter ma petite touche personnelle » affirme Alexandre Carlot. Déjà le personnel (ils sont 28), demeure en place et Jérôme Urbain, le directeur, vaque toujours à ses occupations.
Alexandre Carlot est loin d’être un inconnu à Montceau-les-Mines. Il a oeuvré pendant sept ans au Cheffield avant de céder le fonds à Marie et Loïc. « J’avais des envies d’ailleurs. J’ai cherché un peu partout une affaire. J’ai même eu le projet d’un hôtel à Bourg-en-Bresse » explique-t-il.
Le midi, le plat du jour revient
Puis un jour, il croise Mario Ninotta qui revenait de Thaïlande où il a ouvert deux affaires fleurissantes. « C’était juste avant la covid et le confinement. Les discussions ont repris l’été dernier ». En définitive, quand vous avez le coeur accroché à Montceau-les-Mines, il est difficile d’en partir. A croire aussi qu’Alexandre Carlot marche sur les pas de Mario Ninotta. Car ce dernier, à l’origine du Nota Bene, a aussi créé le Cheffield.
Le Nota Bene va rester le Nota Bene et faire du Nota Bene avec ses 46 chambres, son restaurant de 140 couverts, la salle des fêtes et la salle de sport. Alors qu’est-ce qui va changer ? « Nous allons remettre un plat du jour le midi, développer la salle des fêtes car elle a du potentiel et refaire la façade aux mêmes couleurs avant l’été. C’est juste donner un coup de peps ».
Sans la crise du covid, Alexandre Carlot serait déjà dans la place depuis deux ans. « A un moment donné, il fallait y aller, passer à l’action ». C’est chose faite. A 40 ans, il se lance un nouveau défi à la tête d’un établissement qui n’a pas d’équivalent dans le coin.
Au Nota Bene, la clientèle apprécie le cadre et l’accueil qui lui sont réservés, des atouts sur lesquels le nouveau gérant va s’appuyer. Il connaît la musique.
Jean Bernard
Fermé pendant la période des fêtes de fin d’année, le restaurant rouvre ce vendredi soir.