Montceau – A l’usine Aillot, une saison riche mais fatigante

De l’extérieur, on a toujours l’impression que tout roule comme sur des roulettes. Il suffit de commander une bière, elle arrive. Un fromage de chèvre, il saute tout seul dans l’assiette. Le pain, il se faufile adroitement entre les camions et tombe dans la panière.

Que voulez-vous, quand on passe une soirée à l’usine Aillot, au baraillot, on y vient parce que c’est un endroit rêvé pour y vivre des soirées de rêve. C’est la rançon de la gloire. Mais qui voudrait payer une rançon et pour quelle gloire ? Déjà, il faudrait trouver un prétexte, prendre en otage un camion ancien et attacher à l’intérieur, François Gambut, président de l’association et échanger le tout contre une caisse Rosé José !

Notre esprit est fatigué des soirées à l’usine Aillot comme l’état de forme du patron des lieux qui vendredi soir, fermait les yeux avant de boucler la « der ».

« La saison a été sympa avec beaucoup de monde à chaque manifestation. Mais c’est fatigant à la longue, nous manquons de bénévoles à l’association » explique-t-il. « Ce sont toujours les mêmes qui ont assuré le job ». Car entre les concerts, le bar, les visites de la galerie du camion ancien, sans compter le boulot de sauvegarde du patrimoine de l’usine, l’entretien des bâtiments, des véhicules, c’est énormément de travail pour l’équipe. « Il nous manque une dizaine de bénévoles » reconnaît François Gambut.

C’est donc terminé pour 2022.

Vivement quand même la réouverture en 2023.

J.B.

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